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La stratégie d’investissement de Carmignac Risk Managers pour la fin d’année
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 07/11/2018 à 11:36

Les convictions de Carmignac pour la fin de l'année

Les convictions de Carmignac pour la fin de l'année

Didier Saint Georges, membre du comité d'investissement chez Carmignac, a d'abord rappelé quelles étaient les convictions de la société en janvier 2018. En premier lieu, elle constatait le début d'un ralentissement global, mais finalement, la croissance est restée soutenue.

Ensuite, la couverture du dollar devenait selon elle nécessaire avec l'affaiblissement attendu de l'économie américaine. Ce positionnement se révéla coûteux en performance.

Le torrent de liquidités commence à s'assécher

Enfin, la maison de gestion anticipait que les valeurs de croissance continueraient de dominer le marché. Ce dernier point s'est avéré parfaitement juste avec l'énorme succès de la technologie, de la consommation et de la santé, tandis que les produits de base et les financières sous performaient.
Didier Saint Georges admet avoir sous-estimé les effets de la politique « America First ». La politique fiscale, notamment en faveur des avoirs détenus à l'étranger, a fonctionné comme un « énorme aspirateur à dollar offshore » estime-t-il. Le second effet de la politique du gouvernement Trump fut la raréfaction du billet vert dans les pays émergents, provoquant des sorties de capitaux massives.

Les bourses américaines et chinoises ont entre le 1er janvier et la fin septembre révélé des performances le plus souvent inverses. C'est l'illustration de la politique « America First » : ce que l'investisseur américain gagne en bourse, son homologue chinois le perd.

Ainsi, en USD, le S&P 500 a affiché +9% quand dans le même temps l'indice Shanghai Shenzhen CSI 300 était en baisse de -14,7%.

Le secteur technologique US a par ailleurs progressé de +19,5% alors que la technologie chinoise reculait de -27%. Sur l'énergie, les US sont à +3% et la Chine à -5%.

Stratégie actions : back to the Sixties ?

Frédéric Leroux, gérant global chez Carmignac, fait un parallèle entre les marchés d'aujourd'hui et la période des « Nifty Fifty », ce groupe des 50 valeurs du S&P 500 qui caracolaient loin devant le reste de la cote vers la fin des années 60 / début des années 70.
Walt Disney se payait 82 fois les résultats, McDonald's 72 fois et American Express 39 fois ! On remarque que ces valeurs à l'époque « hors de prix » sont toujours là et se sont beaucoup développées depuis. L'investissement en actions demeure plus que jamais un investissement de long terme.
Leurs pendants de la cote actuelle comptent par exemple Mastercard, Alphabet, Celgene, Booking et Becton-Dickinson.
Les moteurs de performance des portefeuilles actions de Carmignac sont aujourd'hui, dans l'ordre :
•    les actions américaines,
•    les valeurs de croissance non cycliques et peu endettées,
•    les émergents de façon opportuniste.
En contrepartie, il y a une attention forte sur les risques en évitant les valeurs cycliques endettées et en couvrant les portefeuilles de façon spécifique.

Comment se positionne Carmignac pour les mois à venir

Edouard Carmignac, le fondateur de la société, a établi un autodiagnostic sans concession. Il n'a pas ménagé ses commentaires pour décrire ses performances qu'il trouve insuffisantes dans l'ensemble.

Sur 13 stratégies, seules 4 lui semblent délivrer des bons résultats : Carmignac Euro Entrepreneurs, Carmignac Portfolio Emerging Discovery, Carmignac Portfolio Capital Plus à 0% et Carmignac Portfolio Unconstrained Global Bond qui affiche un score finalement honorable dans ce millésime particulièrement difficile pour l'obligataire.

Edouard Carmignac reste cependant confiant pour les prochains mois avec un contexte de marché qu'il considère plus favorable à son positionnement.
Carmignac Patrimoine, le vaisseau amiral de la gamme résume bien la stratégie « maison » :
•    Actions : 43% dont 26% USA, 8% Emergents et 9% Europe
•    Taux : 37% dont 17% crédit, 9% dette souveraine périphérique, 4% dette souveraine cœur et 3% dette émergente. La duration de la poche obligataire est à -3,8 (fourchette -4/+10) avec des durations négatives à -4 pour la poche en taux souverains « cœurs » et des durations entre 1 et 3 sur les émergents et le crédit.
•    Liquidités : 20%
•    Devises : 45% Euro et 39% US Dollar

C'est donc un positionnement ancré sur les actions, avec une orientation croissance, et une position vendeuse au niveau consolidé de la poche obligataire qui comprend néanmoins quelques vues positives de façon opportuniste et une exposition devise relativement équilibrée entre Euro et US Dollar.

2 commentaires

  • 15 novembre 22:35

    Avec carmignac j'ai perdu 1500 euros.Bravo les super gestionnaires.


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