La fusion entre Peugeot et Fiat ne devrait pas être effective avant un an. (© J. Klamar / AFP)
Les conseils des deux groupes ont entériné le projet dévoilé à l’automne. La fusion formelle entre les deux groupes automobiles n’est pas attendue avant la fin 2020. Des précisions sont apportées sur les 3,7 milliards d’euros de synergies attendues et sur la composition du tour de table.
Cette fois, les bans sont officiellement publiés. Annoncée fin octobre, la fusion entre PSA et Fiat Chrysler a été officiellement actée par les conseils des deux groupes avec la signature d’un «accord de rapprochement engageant».
L’opération à 50-50 doit donner naissance à un nouveau numéro quatre mondial pesant 8,7 millions de véhicules vendus. À la clé, quelque 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour plus de 11 milliards de résultat opérationnel courant.
L’accord ne réserve pas de grandes surprises et confirme les lignes directrices dévoilées dès octobre par Peugeot et Fiat.
Synergies clarifiéesIl lève toutefois le voile sur le volet des synergies attendues de la création de ce géant automobile. Si l’enveloppe globale de 3,7 milliards de réductions de coûts en année pleine, réalisées à 80% avant la fin de la quatrième année et sans fermetures d’usines, est réaffirmée, les sources d’efficacité sont davantage détaillées.
Près de 40% seront issues de la convergence des plateformes de production et des technologies (systèmes de propulsion, électrification des modèles etc). Mais de l’aveu de Carlos Tavares, le nouvel homme fort de Peugeot Fiat Chrysler, il s’agit davantage de dépenses évitées que de coûts réduits.
Une autre part de 40% sera issue de la mise en commun des achats et de la
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