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Toyota et Nissan demanderont un remboursement à Londres en cas de "no deal" avec l'UE, rapporte Nikkei
information fournie par Reuters05/10/2020 à 13:00

TOYOTA ET NISSAN DEMANDERONT UN REMBOURSEMENT À LONDRES EN CAS DE "NO DEAL" AVEC L'UE, RAPPORTE NIKKEI

TOYOTA ET NISSAN DEMANDERONT UN REMBOURSEMENT À LONDRES EN CAS DE "NO DEAL" AVEC L'UE, RAPPORTE NIKKEI

TOKYO (Reuters) - Les constructeurs automobiles japonais Toyota Motor et Nissan Motor vont demander un remboursement à la Grande-Bretagne dans le cas où le gouvernement britannique ne parviendrait pas à s'entendre sur un accord commercial post-Brexit avec l'Europe, rapporte lundi le journal financier Nikkei.

Les constructeurs automobiles se préparent à une taxe européenne supplémentaire de 10% sur les importations d'automobiles en provenance de Grande-Bretagne et demandent au gouvernement de s'acquitter de ces frais de douane, indique le quotidien japonais, sans citer de sources.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré dimanche qu'il ne souhaitait pas particulièrement que la période de transition se termine sans qu'un accord commercial ne soit trouvé mais que la Grande-Bretagne pouvait s'accommoder d'un tel résultat.

Ni Nissan, ni Toyota n'ont souhaité commenter dans l'immédiat cette information.

L'article du Nikkei souligne que le divorce entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne a des implications pour les entreprises du monde entier, y compris du Japon, la troisième économie mondiale.

Le groupe Toyota exploite une usine dans le Derbyshire, au centre de l'Angleterre, et a produit environ 8% des 1,52 million de voitures fabriquées en Grande-Bretagne en 2018. Il produit également des moteurs dans une usine au Pays de Galles.

Nissan possède quant à lui une usine à Sunderland, dans le nord de l'Angleterre, qui emploie 7.000 personnes. Si la Grande-Bretagne venait à quitter l'UE sans accord sur leur relation commercial, ce serait "insoutenable", avait déclaré Nissan en juin.

(Ritsuko Ando et Maki Shiraki, version française Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)

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1 commentaire

  • 05 octobre13:28

    Toyota possède une usine à Valencienne et Nissan a un allié dont les usines en France ont besoin de commande. Nous pouvons donc avoir le doux espoir d'un rapatriement d'activité vers la France, cela ferait du bien à certains de mes compatriotes. Faut pas que nos politiques s'en mêlent, ils risqueraient de griller toutes nos chances.


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