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Acheter ou louer son logement ? Un débat éternel et sans réponse générale
Dernière mise à jour le : 24/10/2018

VGstockstudio/Shutterstock / VGstockstudio

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Faut-il mieux acheter son logement ou le louer ? L’aspect financier est le principal élément de réponse. Il est donc primordial de prendre en compte le coût global de chacune de ces deux possibilités pour pouvoir les comparer et agir au mieux. Toutefois, ce n’est pas le seul aspect à considérer.

Une situation à évaluer au cas par cas

Acheter ou louer? De très nombreux éléments sont à prendre en compte afin de tenter de répondre à cette question.

Pour réaliser une véritable simulation, il convient de comparer votre situation en tant qu’accédant à la propriété à celle en tant que locataire plaçant à un taux sans risque son apport personnel et/ou ses économies réalisées chaque mois.

Il est aussi nécessaire d’évaluer la différence entre les charges mensuelles supportées en tant que propriétaire et celles à payer en tant que locataire.

D’autres éléments et hypothèses doivent être intégrés à ce calcul, le cas échéant: le prix de votre logement et la plus-value espérée à la revente, le montant de votre loyer et l’anticipation de sa revalorisation annuelle, les caractéristiques de l’emprunt (montant, durée, taux).

Sans oublier des aspects plus «psychologiques» (renoncer à la mobilité pour privilégier la «sécurité») ou liés à votre train de vie (en tant qu’acheteur, vous risquez de mobiliser jusqu’à un tiers de vos revenus durant une bonne partie de votre vie pour rembourser votre emprunt).

Acheter ou louer est donc un choix financier et personnel. Il n’existe pas de solution unique et généralisable. Votre décision doit s’inscrire dans un projet de vie et nécessite donc de se projeter au-delà d’un simple tableau de chiffres.

Les frais d’accession à la propriété sont souvent sous-estimés

Acheter sa résidence principale revient à s’acquitter de frais immédiats («frais de notaire», à hauteur de 8 % environ du montant du bien) et différés:

  • Remboursement de l’emprunt et de l’assurance emprunteur.
  • Paiement des impôts locaux (taxe foncière principalement alors que la taxe d’habitation va disparaître progressivement).
  • Charges et travaux d’entretien (en copropriété, ceux-ci peuvent s’élever à près de 50 € par mètre carré et par an).

La situation actuelle est globalement favorable à l’achat

Actuellement, les taux des prêts immobiliers sont peu élevés (en moyenne, 1,57 % en mai 2018 pour une durée de 20 ans). A prix stables, vous avez besoin d’emprunter moins qu’il y a 5 ans, lorsque les taux étaient deux fois plus élevés, pour acheter une surface équivalente. Ou bien vous pouvez acquérir une surface plus grande pour le même coût.

Dans le même temps, la rémunération de l’épargne est au plus bas. La rentabilité d’un placement s’est fortement réduite, ce qui a pour conséquence de rendre la location généralement moins attractive, d’un point de vue financier.

Malgré tout, l’évolution du prix de l’immobilier peut réduire le gain obtenu en termes de financement. Tout dépend ici de la localisation du bien que vous souhaitez acheter. L’immobilier à Paris, sur la Côte d’Azur et dans les grandes villes de Province, Bordeaux en tête, a fortement augmenté ces dernières années. Et dans des proportions bien plus importantes que celles des loyers. Mais ce n’est pas le cas partout.

Acheter ou louer? La réponse à cette question dépend de nombreuses données personnelles et d’hypothèses. La baisse des taux d’intérêt a fait chuter la rémunération de l’épargne et le coût des emprunts immobiliers. La situation est donc plutôt favorable à l’achat. Mais tout dépend de la localisation du bien.