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Le point sur l’épargne solidaire
information fournie par Boursorama avec LabSense 04/11/2023 à 08:30

Depuis quelques années, l’épargne solidaire a le vent en poupe et offre de nombreux produits susceptibles de donner du sens aux placements d’argent en favorisant la finance responsable et durable.

Le point sur l’épargne solidaire-iStock-pcess609.jpg

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Qu’est-ce que l’épargne solidaire ?

L’intérêt de l’épargne solidaire (ou finance responsable) est de cumuler les avantages d’un placement financier avec des critères plus globaux, appelés ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Ces trois aspects, liés à l’économie, à l’écologie et à la dimension sociale, doivent donc être réunis pour répondre aux textes internationaux qui régissent la finance solidaire et responsable. Cette conception vertueuse de l’épargne, dont les bases ont été fondées au XIXe siècle par des communautés religieuses de pays anglo-saxons, avait initialement pour objectif d’interdire l’investissement dans l’armement, l’alcool ou le tabac. Le premier fonds ISR (Investissement socialement responsable) a été créé en 1971. Au fil des décennies, le concept a continué à se développer, porté par les crises sociales et environnementales (tarissement des ressources naturelles, conséquences de l’activité humaine sur l’équilibre de la nature, culture du bien-être…). Ces prises de conscience progressives ont abouti, dans les années 1990, au concept de développement durable, dont le but est de « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Une nouvelle réglementation, mise en place en 2021, permet de mieux répertorier les fonds ISR et offre une grille de lecture unique aux investisseurs.

Vers quels placements solidaires s’orienter ?

L’épargne solidaire présente deux avantages essentiels : chaque épargnant peut choisir la cause qu’il veut aider, tout en gardant un certain contrôle de son argent, notamment en faisant entendre sa voix lors des AG ou en participant à la vie de l’entreprise soutenue. Le citoyen-épargnant devient garant du projet porté par l’investisseur solidaire. Le LDDS (Livret de développement durable et solidaire), destiné à soutenir des projets sociaux ou environnementaux, est probablement le dispositif le plus connu. C’est un placement sûr, sécurisant pour les épargnants prudents. D’autres placements solidaires, plus atypiques, reposent davantage sur les questions d’urgence écologique et sociale. L’épargne citoyenne, qui s’inscrit dans ce registre, soutient depuis quarante ans différentes causes dont le succès se confirme d’année en année : commerce équitable, recyclage, mobilités douces, agriculture bio, énergies renouvelables, logement très social… Nombre de ces projets ont été soutenus par la contribution de citoyens épargnants qui ont opté pour l’ISR. En matière d’imposition, des dispositifs fiscaux permettent de minimiser le risque de ces placements. Les investissements dans des entreprises non cotées en Bourse en font partie, mais quelques conditions sont à remplir : il faut conserver ses titres ou ses actions pendant une durée de 5 à 7 ans, et placer une somme qui n’excède pas 100 000 € pour un couple et 50 000 € pour une personne seule. Pour faire le bon choix, l’épargnant peut s’informer auprès d’une ONG (notamment Les Amis de la Terre), qui maîtrise les circuits financiers et qui a décrypté les notices d’information des banques sur le sujet. Il est également possible de consulter les labels chargés de s’assurer de la conformité des placements à la réglementation en vigueur (Finansol, ISR…). Pour les novices, il peut être intéressant de rejoindre l’un des collectifs d’épargnants citoyens (Les Cigales, les Clefe…), chargés d’initier les personnes intéressées aux arcanes de la finance verte, voire de proposer des sessions de formation.

4 commentaires

  • 04 novembre 19:27

    D'ailleurs l'auteur va investir pour 100 000€ d'actions non côtés bloqués 5 à 7 ans dans une PME , Aucun risque et ayez confiance...dans 7 ans , sortez les mouchoirs


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