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Retraite : une solution alternative pour réduire le déficit du régime
information fournie par Boursorama avec LabSense 21/06/2022 à 16:30

Et si l'on ne touchait pas à l'âge du départ à la retraite ? Une étude récente offre une solution alternative à l'augmentation de l'âge du départ à la retraite pour combler le déficit du régime. Elle viendrait de l'accroissement du taux d'emploi des 55-64 ans. Décryptage.

Retraite, une solution alternative pour réduire le déficit du régime / iStock-gilaxia

Retraite, une solution alternative pour réduire le déficit du régime / iStock-gilaxia

10 points de plus

La réforme des retraites, défendue à bras le corps par Emmanuel Macron, pourrait peut-être ne jamais voir le jour. C'est du moins le postulat d'une étude récente de la chaire « Transition démographiques, transition économique », rattachée à Sciences Po. Selon le groupe d'économistes dirigé par Jean-Hervé Lorenzi, une augmentation de dix points du taux d'emploi des 55-64 ans permettrait de réduire le déficit des retraites sans modifier les mesures d'accession à la retraite en vigueur. Cette proposition entre en collision directe avec l'un des positionnements phares d'Emmanuel Macron, qui prône le recul de l'âge de départ à la retraite à 65 ans.

325 000 emplois supplémentaires

Pour se faire, l'emploi des 55-64 ans devrait ainsi passer de 56 % à 66 %. L'étude propose ainsi de créer 325 000 emplois supplémentaires en « doublant les dépenses de formation professionnelle » alloués aux actifs de cette tranche d'âge. L'un des objectifs défendus serait également d'inciter quelques 500 000 professionnels à reporter leur départ à la retraire en doublant la surcote actuelle (passant ainsi de 1,25 % à 2,5 % par trimestre au-delà d'une carrière complète) et en maintenant la décote en vigueur (1,25% par trimestre manquant). D'après les calculs de la chaire, l'équilibre pourrait être atteint » d'ici 2035. Ces mesures permettraient de combler le déficit estimé par l'État à 5 milliards d'euros en 2032, ainsi que les 30 milliards d'euros relatifs aux régimes spéciaux et retraites de la fonction publique.

Rétablir les critères de pénibilité

Selon l'étude, toujours, le gain théorique pourrait également permettre de « rétablir les critères de pénibilité supprimés en 2017 ». Les salariés âgés de 60 ans et plus ayant notamment porté des charges lourdes, subi des vibrations mécaniques, travaillé dans des postures pénibles ou encore ayant été exposés à des produits chimiques pourraient donc bénéficier d'un départ anticipé. Cerise sur le gâteau, l'étude indique enfin que la marge serait suffisante pour « augmenter la pension minimale à 1 100 euros pour une carrière complète ». Il s'agit là d'une promesse d'Emmanuel Macron, formulée avant sa réélection en mai dernier. Rappelons qu'actuellement l'âge légal du départ à la retraite est établi à 62 ans. La durée de cotisation, variable selon les années de naissance, est quant à elle fixée à 43 ans pour les actifs nés après 1973.

23 commentaires

  • 21 juin 23:11

    Ca va en France il y a des solutions pour terminer honorablement


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