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20 milliards d'économies en 2025 : le Medef demande à ce que les entreprises soient épargnées par la cure d'austerité
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/03/2024 à 09:01

Si le gouvernement promet qu'il n'y aura pas de hausses d'impôts, le patronat s'inquiète par exemple de minorations d'allègements de charge.

( AFP / JULIEN DE ROSA )

( AFP / JULIEN DE ROSA )

Alors que le gouvernement veut resserrer la vis budgétaire et faire des milliards d'économies, le président du Medef Patrick Martin a demandé dimanche 17 mars à ce que les aides aux entreprises ne soient pas sabrées. À défaut de quoi, les entreprises françaises risqueraient un "décrochage" face à la concurrence internationale en termes d'investissements.

"Dans le budget de l'État et le budget de la Sécurité sociale, la tentation de Bercy de remettre en question les dispositifs de soutien aux entreprises est déjà là , alors même que notre économie ralentit", a estimé Patrick Martin dans une interview à La Tribune Dimanche .

"Je suis très inquiet pour l'investissement de nos entreprises, alors qu'au contraire il faut qu'elles puissent investir massivement", notamment dans l'intelligence artificielle ou la transition écologique, a-t-il plaidé, estimant que "nous sommes face à un risque de décrochage structurel vis-à-vis de nos concurrents". Le représentant du patronat a notamment ciblé "les États-Unis, qui investissent des milliards de dollars dans l'économie et attirent les entreprises européennes" .

"Les entreprises ne doivent pas être prises pour cible"

Les économies à réaliser sur les budgets de l'État et de la Sécurité sociale devront atteindre "au moins 20 milliards d'euros" en 2025, avait annoncé début mars le gouvernement, "compte tenu des résultats 2023" des finances publiques et de la révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2024.

Le patron du Medef estime que, "dans cette recherche d'économies, les entreprises ne doivent pas être prises pour cible". "Le gouvernement, fidèle à sa rhétorique fiscale, nous répète qu'il n'y aura pas de hausses d'impôts, a-t-il encore déclaré. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'entend pas minorer les allègements d'impôts, comme il l'a déjà fait sur les charges sociales, ou reporter indéfiniment des baisses promises comme avec la CVAE. Ce qui revient au même !"

Fin février dans Les Échos , Patrick Martin s'était déjà dit "préoccupé" par "le décrochage massif que l'on constate entre l'Europe et les États-Unis" , en termes "d'activité, d'investissements, et même de flux de capitaux".

9 commentaires

  • 18 mars 10:08

    Les "entreprises" c'est environ 100 milliards d'aide par an. Vive l'économie de marché. Pour quel résultat.? Risque de décrochage ? De quoi rire..Des problèmes d'investissements? Alors que les plus grandes cessent de verser des dividendes disproportionnés et de pratiquer des rachats d'actions


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