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"A la fin, c'est Marine Le Pen qui décide" : Marine Tondelier se dit "écoeurée" des consultations de Macron
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/09/2024 à 10:49

Près de deux mois après le deuxième tour des législatives, Emmanuel Macron doit toujours annoncer le nom du prochain Premier ministre.

Marine Tondelier, le 22 août 2024, à Tours ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

Marine Tondelier, le 22 août 2024, à Tours ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

"C'est elle qui fait la pluie et le beau temps". La patronne des Ecologistes Marine Tondelier a dénoncé jeudi 5 septembre les atermoiements d'Emmanuel Macron pour trouver un Premier ministre, estimant qu'il était "soumis" au Rassemblement national, et qu'"à la fin, on sait qui décide, c'est Marine Le Pen".

"Profondément désespérée du spectacle que l'on offre aux Français", Marine Tondelier a dit sur franceinfo avoir "honte" et être "écœurée" de ces 60 jours d'attente pour trouver un locataire pour Matignon.

Pour Tondelier, Macron est "comme un enfant qui refuse de descendre du manège"

Considérant que le chef de l'Etat était "un embrouilleur" et "un pervers", qui teste des noms "dont il sait qu'ils ne seront pas nommés", elle a souligné que tous les jours "on a un portrait politique de l'homme du jour". "Ils se ressemblent tous dans les politiques qu'ils vont mener", selon elle.

"Emmanuel Macron est comme un enfant qui refuse de descendre du manège. Alors il fait comme s'il avait attrapé le pompon et qu'il repartait pour un tour", a-t-elle déploré.

"Mais on sait à la fin qui décide. Elle s'appelle Marine Le Pen. C'est à elle que Macron a décidé de se soumettre", a fustigé la secrétaire nationale des Ecologistes. "C'est elle qui fait la pluie et le beau temps parce qu'il a demandé à ses députés macronistes de bloquer la porte à tout ce qui viendrait de la gauche", a-t-elle analysé.

Pour Marine Tondelier, "il préfère regarder du côté de la droite, de l'extrême droite et toutes les solutions qu'il propose, de Bernard Cazeneuve à Michel Barnier c'est toujours la même chose, c'est une continuation du macronisme".

Dans un communiqué que la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon Lucie Castets a diffusé sur X, l'alliance de gauche dénonce aussi le choix "d'un gouvernement du camp présidentiel qui ne pourrait être maintenu en place que grâce à un accord tacite avec l'extrême droite".

Le seul autre choix possible est "un gouvernement du Nouveau Front populaire", arrivé en tête des élections législatives, rappelle le communiqué, déplorant qu'Emmanuel Macron "enfonce le pays dans l'impasse qu'il a lui-même construite".

L'attente se poursuit jeudi. Des signaux pointent vers une nomination d'un Premier ministre dans la journée, le nom de l'ex-ministre et ex-commissaire européen Michel Barnier, 73 ans, étant évoqué avec insistance.

30 commentaires

  • 06 septembre 08:13

    Encore une “pauvrète “ dont l’histoire ne retiendra Rien!


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