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Affaire McKinsey: Jordan Bardella accuse Emmanuel Macron d'avoir "confié la France à des liquidateurs"
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/11/2022 à 16:04

Les cabinets de conseils mis en cause "ne travaillent pas dans l'intérêt de la nation française et du peuple français", estime le président du RN.

( AFP / FREDERICK FLORIN )

( AFP / FREDERICK FLORIN )

Invité sur la matinale de franceinfo vendredi 25 novembre, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a été interrogé sur les deux enquêtes du parquet national financier sur l'intervention de McKinsey dans les campagnes électorales de 2017 et 2022.

Jordan Bardella a épinglé Emmanuel Macron, estimant qu'il avait "confié la France à des liquidateurs", en faisant appel à McKinsey "des prédateurs d'en haut et à des prédateurs d'en bas".

Pour le nouveau président du RN, les cabinets de conseils privés mis en cause "ne travaillent pas dans l'intérêt de la nation française et du peuple français".

L'eurodéputé a également fait référence à un rapport sénatorial, publié en mars 2022, qui mentionne que des cabinets privés comme McKinsey "ont bénéficié d'importants marchés publics", a-t-il rapporté. "On le sait, McKinsey, en tout cas des cadres de McKinsey, avaient aidé bénévolement Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle", a-t-il ajouté sur le plateau de franceinfo.

Bardella pour l'immunité présidentielle.

Pour Jordan Bardella l'affaire visant ces cabinets privés décrit "un phénomène un peu plus global". Le président du RN a notamment cité la vente d'Alstom à General Electrics ou encore les Uber files et le rôle d'Emmanuel Macron dans l'implantation d'Uber en France - alors qu'il était ministre de l'Economie : "On sait très bien qu'il y a des liens entre Emmanuel Macron et ces cabinets privés américains", a-t-il affirmé.

Néanmoins, Jordan Bardella estime que l'immunité présidentielle d'Emmanuel Macron n'est pas à remettre en cause. En raison d'un mandat encore effectif, il ne peut ni témoigner, ni faire l'objet de poursuites pendant son mandat.

Jeudi 24 novembre, le parquet national financier avait annoncé l'ouverture en fin octobre de deux informations judiciaires. L'une vise notamment le chef de "minoration d'éléments comptables dans un compte de campagne". L'autre porte sur un éventuel "favoritisme et recel de favoritisme".

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16 commentaires

  • 25 novembre 19:20

    un politicien honnete et droit ... ne touche des cheques que du Qatar ... et ce n est pas à rembourser ... de toute facon c est le contribuable qui paiera la facture ... de gaz ...


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