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Attaques contre des prisons et agents: Retailleau évoque "65 faits" depuis dix jours
information fournie par AFP 23/04/2025 à 09:09

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau le 16 avril 2025 à Paris ( AFP / Ludovic MARIN )

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau le 16 avril 2025 à Paris ( AFP / Ludovic MARIN )

Quelque "65 faits" ont été commis depuis le 13 avril autour de centres pénitentiaires et leurs agents, mobilisant "125 enquêteurs", a indiqué le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau mercredi sur BFMTV-RMC.

"Les faits sont nombreux depuis dix jours. Ils sont récents et sans doute coordonnés. Il y en a eu 65 en France dans trente et quelque départements: un tiers des département ont connu des faits, des incendies criminels sur des établissements pénitentiaires, sur des domiciles d'agents pénitentiaires", a affirmé Bruno Retailleau.

"Nous mettons le paquet, nous avons une mobilisation considérable de nos forces sous l'autorité judiciaire du Pnat (parquet national antiterroriste, NDLR). Ce sont pas moins de 125 enquêteurs qui sont mobilisés, avec l'appui de trente autres enquêteurs de la police scientifique et technique. Je ne doute pas qu'on les aura", a-t-il ajouté.

Le parquet antiterroriste s'est quant à lui saisi de 13 faits, a-t-il indiqué mardi à l'AFP, notamment des tirs d'arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.

C'est dans ce centre pénitentiaire que le ministre de l'Intérieur se rendra aux côtés du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du Premier ministre François Bayrou mercredi après-midi, pour exprimer leur soutien au personnel pénitentaire.

"On ne peut pas maîtriser une situation en quelques jours: je ne suis pas un prestidigitateur", a poursuivi le ministre de l'Intérieur.

"Il y avait au départ trois pistes: une piste ultra-gauche, une piste ingérence étrangère et un autre narcotrafic, des narcoracailles. Quand on voit la configuration des choses, quand on voit que ça vient juste après la loi narcotrafic... (...) Il y a un lien qui paraît assez évident mais le Pnat nous le dira mais on voit bien qu'il y a une action très très coordonnée", a-t-il encore assuré.

Depuis dix jours, un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

2 commentaires

  • 23 avril 10:37

    Alors comme ça, on a 65 faits de violence contre nos forces de l'ordre et zéro arrestation, c'est ça? Mais en même temps, on se fait flasher en voiture à tous les coins de rue pour des broutilles... Monsieur le Ministre, ne trouvez-vous pas qu'il y a comme un petit problème de priorité au niveau du traitement de la délinquance? Les français ne supportent plus ce laxisme et vous le signifieront aux prochaines élections.


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