Le gouvernement compte relever une taxe sur l'électricité au-delà de son niveau d'avant la crise énergétique, tout en garantissant 9% de baisse sur le tarif réglementé.

Agnès Pannier-Runacher à Paris, le 1er octobre 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
Les prix de l'électricité ne doivent pas peser sur les industriels, le pouvoir d'achat ou l'écologie a affirmé vendredi 11 octobre la ministre de la Transition écologique et de l'Énergie, Agnès Pannier-Runacher, qui a promis d'être "très vigilante".
"Je serai très vigilante dans la discussion avec les parlementaires" , a-t-elle assuré sur Cnews et Europe 1 .
Le gouvernement compte relever une taxe sur l'électricité au-delà de son niveau d'avant la crise énergétique , selon son projet de budget 2025. Le montant de cette taxe "dépassera le montant pré-crise mais garantira une baisse de 9% pour les ménages aux tarifs réglementés de vente (TRV) ou contrats indexés sur ce TRV", avait déjà précisé une source à Bercy.
9% de baisse garantie pour le tarif réglementé
"Tous les Français qui sont aujourd'hui aux tarifs réglementés, c'est plus de la moitié d'entre nous, auront une baisse de 9% au 1er février", a confirmé la ministre vendredi.
Mais elle a énuméré ses points de vigilance : d'abord "ne pas handicaper les industriels" et "leur compétitivité relative par rapport à d'autres pays". Ensuite, "le pouvoir d'achat des Français" .
"Ceux qui sont aux tarifs réglementés vont avoir une bonne nouvelle", mais pour d'autres "il faut être attentif à ce que la baisse de leur facture en 2024 ne se traduise pas ensuite en 2025 par un rebond qui serait désagréable", a-t-elle détaillé.
"La troisième chose, c'est l'écologie : il ne faut pas que l'électricité coûte plus cher que les énergies fossiles . Personne ne comprendrait", a fait valoir la ministre.
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