Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Carburant : l'indemnité de 100 euros ne sera accordée que si les prix "explosent", prévient Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/12/2023 à 14:27

Le ministre de l'Economie et des Finances a précisé jeudi matin sur BFMTV/RMC que l'aide réservée aux travailleurs modestes ne sera pas automatique l'an prochain.

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire, le 6 décembre 2023, à Paris. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire, le 6 décembre 2023, à Paris. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Face à l'explosion des prix du carburant, l'exécutif a mis en place plusieurs aides. Mais alors que le gouvernement prévoit des milliards d'économies pour réduire la dette colossale de la France et redresser ses finances publiques, le ministre de l'Economie et des Finances a rappelé jeudi 14 décembre sur BFMTV/RMC que "les chèques, c'est fini". Ainsi l'indemnité carburant de 100 euros destinée aux travailleurs modestes ne sera activée en 2024 que si les prix desc carburants "explosent" et approchent les 2 euros le litre, a prévenu Bruno Le Maire.

L'an prochain, "il n'y aura pas de chèque carburant mais une indemnité" élargie à plus de travailleurs, a rappelé le locataire de Bercy. Cette indemnité, qui ne concernait que les 50% de ménages les plus modestes l'an dernier, serait élargie, si elle était activée l'an prochain, à 1,6 million de bénéficiaires supplémentaires , pour un coût total de 600 millions d'euros, selon le projet de budget pour 2024 actuellement examiné au Parlement.

"C'est un dispositif de protection quand les prix du carburant explosent", a-t-il insisté. Or, ce n'est pas le cas actuellement. Selon les chiffres fournis par le gouvernement, le prix moyen du litre de sans plomb 95 s'établissait vendredi à 1,7985 euro, celui du SP95-10 à 1,7685 euros et celui du gazole à 1,747 euro.

Depuis janvier 2022, il est arrivé que le prix des carburants s'installe au-dessus de la barre des 2 euros, comme cela a été le cas en mars et juin 2022 pour le gazole, et en juin 2022 pour l'essence SP95 et l'essence SP95-10. Mais cela ne s'est pas reproduit cette année, les prix dépassant toutefois les 1,90 euro le litre en septembre.

"Si demain, ce que je ne souhaite pas bien entendu, vous avez une crise qui s'aggrave au Proche-Orient, que les prix du pétrole explosent et que par conséquent vous avez des prix à la pompe qui approchent les 2 euros, je déclencherai le dispositif d'indemnité carburant travailleurs", a expliqué Bruno Le Maire. Il a précisé qu' un prix du litre de carburant à 1,95 euro lui paraissait être "un seuil raisonnable" pour activer le dispositif.

"Si en février, en mars ou même plus tard, vous avez des prix du carburant qui atteignent ce niveau-là (...), immédiatement, nous mettrons en place ce dispositif de protection", a poursuivi le numéro deux du gouvernement. "Et ceux qui travaillent pourront aller continuer à travailler sans avoir le boule au ventre parce qu'ils vont faire des pleins qui sont trop chers."

Ce dispositif est à distinguer d'un "chèque" carburant qui serait "automatique", a insisté M. Le Maire. "Ca voudrait dire qu'au 1er janvier, le Trésor public envoie un chèque à des millions de Français. Ce ne sera pas le cas".

Il a toutefois soutenu le maintien du chèque énergie, distribué une fois par an depuis 2018 pour aider les ménages les plus modestes à se chauffer et s'éclairer.

8 commentaires

  • 14 décembre 17:56

    Il lui manque plus que le nez rouge à celui là ....


Signaler le commentaire

Fermer