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Céréaliers: l'exécutif prêt à aider les agriculteurs si les mauvaises récoltes se confirment
information fournie par Boursorama avec Media Services 29/07/2024 à 15:51

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, est favorable à la mise en place d'aides exceptionnelles aux céréaliers si les moissons se révèlent vraiment mauvaises. Le ministre en déplacement en Eure-et-Loir, lundi 29 juillet, a rencontré des agriculteurs qui lui ont fait part de leurs inquiétudes sur la production céréalière.

Entre des pluies abondantes depuis l'automne dernier qui ont souvent retardé ou empêché les semis, et le manque d'ensoleillement qui affecte les rendements, la production céréalière pourrait baisser de "10% à 20%" par rapport à l'an dernier , un phénomène qui est "national", a déclare Marc Fesneau lors d'un déplacement sur une exploitation à Sainville en Eure-et-Loir.

Les agriculteurs présents ont évoqué des situations très disparates, avec des pertes allant jusqu'à 50% dans certaines zones.

"Pour le blé tendre, on est habituellement autour 36 millions de tonnes, certains évoquent 28, 27 voire 26 millions de tonnes pour cette année, c'est une baisse colossale", a souligné Éric Thirouin, président de l'Association générale des producteurs de blé (AGPB).

Mais il faut attendre la fin des moissons, perturbées depuis début juillet par des pluies intermittentes, pour avoir une idée globale.

Dix jours pour agir

"On voulait que le ministre prenne conscience de la problématique", a souligné Arnaud Rousseau, le président du premier syndicat agricole FNSEA, présent lors du déplacement. " On lui donne maintenant rendez-vous dans dix jours, idéalement avec le Premier ministre, et il ne faut pas qu'il vienne avec les mains vides ", a-t-il dit.

Même si le ministère gère les affaires courantes, "cela ne veut pas dire qu'on ne fait rien", a indiqué Marc Fesneau. "On continue à regarder la situation, on peut activer des dispositifs (...), on peut commencer des discussions avec un certain nombre d'instances pour que ceux et celles qui auront la charge de suivre les questions agricoles — et on verra qui — aient les choses prêtes pour la rentrée", a-t-il ajouté.

En plus de la mobilisation de l'assurance récolte, des dispositifs comme "le dégrèvement de taxe sur le foncier non bâti (TFNB) et la mobilisation de la déduction pour épargne de précaution (DEP) pourront également être mobilisés en complément, si nécessaire", a précisé le ministère dans un communiqué.

Le ministre a aussi évoqué la possibilité d'engager avec Bruxelles des discussions sur la mobilisation de la réserve de crise ou un possible report des cotisations à la Mutualité sociale agricole (MSA).

18 commentaires

  • 29 juillet 19:05

    D'accord, kolporter, parlons alors uniquement de ceux qui perdent beaucoup... pas de la moyenne qui perd 10%....


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