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Côte d'Ivoire: Thiam ne renoncera pas à sa candidature à la présidentielle
information fournie par Reuters 23/04/2025 à 19:19

Le chef de file de l'opposition ivoirienne Tidjane Thiam

Le chef de file de l'opposition ivoirienne Tidjane Thiam

Tidjane Thiam a déclaré mercredi qu'il se battrait pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle ivoirienne, attendue en octobre, en dépit de la décision la veille d'un tribunal de le retirer de la liste électorale, citant le fait que le chef de file de l'opposition avait la nationalité française au moment de son inscription.

Cette décision de justice, qui ne peut faire l'objet d'un appel, pourrait mettre fin aux ambitions de Tidjane Thiam, 62 ans, de diriger le pays ouest-africain, premier producteur mondial de cacao.

Mais le chef de file de l'opposition a assuré que sa formation, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ne nommerait pas un candidat alternatif pour le scrutin présidentiel.

Tidjane Thiam et le PDCI entendent utiliser leur poids politique, à l'échelle nationale et internationale, pour que "la raison prévale", a-t-il dit dans un entretien à Reuters, à Paris.

"Je suis un homme d'affaires. Je ne suis pas un combattant, pas un rebelle. Je ne porte pas de Kalashnikov", a déclaré l'ancien dirigeant de Credit Suisse.

"Je parle sur ton très modéré, appelant à la réconciliation et à la paix. Et en retour, je reçois de l'agression (...) Seulement de l'agression, de la toxicité", a-t-il poursuivi.

"Mais j'ai l'intention de poursuivre sur ce chemin pour tenter d'emmener le pays dans une direction différente".

Désigné chef de file du PDCI en 2023, Tidjane Thiam était depuis considéré comme l'un des favoris pour la prochaine élection présidentielle, même si l'actuel chef d'Etat, Alassane Ouattara, 83 ans, n'a pas encore fait savoir s'il serait candidat à une réélection.

Tidjane Thiam a renoncé en février dernier à la nationalité française afin de répondre aux critères d'éligibilité. La décision a été publiée en mars au Journal Officiel français.

"Les autorités ivoiriennes ne s'étaient jamais opposées à cela, mais voilà qu'on nous cite une loi de 1961 qui n'a jamais été utilisée pour personne. Elle est soudainement sortie d'un tiroir pour s'appliquer à moi", a-t-il dit mercredi.

(Reportage de John Irish; version française Jean Terzian, édité par Sophie Louet et Augustin Turpin)

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