Jugée pour trafic d'anabolisants en bande organisée, Julia, une infirmière de 32 ans, jure n'avoir jamais consommé de substances interdites. Son seul tort, jure-t-elle, est d'avoir été destinataire, en 2015, de deux colis à l'attention de son coach sportif, Christophe, dont elle dit avoir ignoré le contenu, à savoir de la testostérone. La jeune femme est également soupçonnée d'avoir fourni deux stylos d'insuline et une dizaine de faux arrêts maladie à son coach : « Une terrible erreur », concède-t-elle aujourd'hui.
Julia, elle-même athlète et bonne connaisseuse du milieu médical, pouvait-elle ignorer les pratiques dopantes de son entourage ? Le tribunal en doute. Tout commence à l'été 2015. L'infirmière est accro à la musculation, fait de longues et exigeantes séances quatre à six fois par semaine au Club Med Gym du 14e arrondissement de Paris, se procure des produits légaux disponibles dans le commerce. Christophe, alias « Andy Magnusson », la remarque et lui propose de l'assister dans ses entraînements en vue d'en faire une championne. En ligne de mire : Musclemania Paris 2015.
Un grand show à l'américaine
La compétition, qui a lieu chaque année dans la capitale, est un des événements les plus attendus des bodybuilders. Elle mêle des culturistes aux corps huilés à des « athlètes fitness », des femmes dont l'objectif est de réaliser une petite chorégraphie mettant en avant...
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