Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

De l'uranium en pagaille... mais pas de centrale nucléaire : la Namibie veut sortir du paradoxe
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/04/2025 à 15:53

Le pays d'Afrique australe affiche son intérêt pour l'atome, pour diversifier un mix énergétique largement tourné vers les ressources solaires et éoliennes.

( AFP / GIANLUIGI GUERCIA )

( AFP / GIANLUIGI GUERCIA )

La Namibie, troisième plus grand producteur d'uranium au monde, veut ouvrir des discussions cette année sur la possibilité de construire sa première centrale nucléaire. Le pays d'Afrique australe cherche à exploiter la richesse de ses ressources naturelles pour transformer son économie, a annoncé jeudi 25 avril sa nouvelle présidente. "Je ne suis pas en mesure de vous dire quand nous aurons une centrale nucléaire en Namibie, mais je peux vous assurer que les discussions vont certainement débuter cette année", a déclaré au parlement Netumbo Nandi-Ndaitwah, lors de son premier discours sur l'état de la nation depuis sa prise de fonction il y a un mois.

Selon l'Association nucléaire mondiale, les mines d'uranium en Namibie, pays désertique de quelque 3 millions d'habitants, pourraient fournir 10% de l'approvisionnement mondial en uranium, utilisé dans la production d'énergie nucléaire.

La Namibie a déjà mentionné son intérêt à l'introduction de l'énergie nucléaire dans son mix énergétique dépendant des importations, essentiellement d'Afrique du Sud. "Le secteur du gaz et du pétrole a le potentiel de transformer notre économie au cours des cinq prochaines années", a par ailleurs affirmé la présidente, en expliquant que la gestion de portefeuille reviendrait désormais à son bureau. Mais cela supposerait également de construire une première raffinerie, a-t-elle dit.

Chômage endémique

Les investissements dans ce secteur, qui suscitent un intérêt international, permettraient à la Namibie de sécuriser son approvisionnement énergétique, de créer des emplois et soutenir la croissance, a plaidé Mme Nandi-Ndaitwah. Le chômage atteint près de 37% de la population active tandis que la croissance a ralenti en 2024 à 3,8%, après 4,2% l'année précédente.

"Le secteur des mines contribue à hauteur de 12% de notre produit intérieur brut et à plus de 50% de nos recettes en devises. Mais ce chiffre ne reflète pas le véritable potentiel du secteur minier et de nos ressources", a-t-elle souligné. La présidente a par ailleurs relevé le potentiel existant dans l'exploitation de lithium, de cobalt, de manganèse et d'autres minerais rares.

4 commentaires

  • 26 avril 10:53

    Le meessage que j'ai posté précédement sur le sujet de l'article ayant été censuré, je prends mes dispositions pour quitter Boursobank
    Serge Rochain


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi