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Dissolution : la France "a perdu un trimestre de croissance", selon la CPME
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/07/2024 à 11:10

"Dans un environnement peu lisible, un entrepreneur se met en mode 'pause' (...) avant d'appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher", selon le président de la CPME.

François Asselon à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

François Asselon à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Les incertitudes créées par la dissolution ont fait perdre un trimestre de croissance à la France, a estimé mercredi 3 juillet le président de la CPME François Asselin.

"On a perdu déjà un trimestre de croissance" , a avancé François Asselin sur BFM Business , voyant presque comme "une chance" dans ce contexte que "cette période politique arrive à un moment où il va y avoir bientôt les vacances d'été".

En matière économique, a-t-il ajouté, il y a "toujours l'homme invisible qui s'appelle la confiance, et elle s'appuie sur la stabilité, sur la lisibilité". "Dans un environnement peu lisible, un entrepreneur se met en mode 'pause' (...) avant d'appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher".

Évoquant les différents programmes, François Asselin a estimé que "dans tous les cas on a perdu" . Pour lui, celui du Nouveau Front populaire était "effrayant", et à présent le choix est à faire entre celui du RN qui est "perfectible" et celui "d'une coalition improbable de centre-gauche où on a déjà remis en question le décret sur l'application de la réforme de l'assurance-chômage et où on parle de réintroduire l'ISF".

"La sanction sera immédiate de la part des marchés"

Pour François Asselin, "toute politique qui dévierait de la politique de l'offre serait catastrophique à moyen terme pour notre pays (...) et personne, quelle que soit demain la couleur de l'hémicycle, ne pourra échapper à se principe de réalité".

"À la moindre faute de carre en matière économique, la sanction sera immédiate de la part des marchés , qui sont ceux qui nous prêtent de l'argent", a-t-il prévenu, rappelant que la dette française "est entre les mains de gens qui ne sont pas français en majorité" et que "donc, nous sommes extrêmement fragilisés".

"L'issue, c'est de prendre la réalité telle qu'elle est. C'est peut-être un petit peu douloureux, mais on peut s'en sortir à condition de s'appuyer sur cette colonne vertébrale que sont les entreprises", a-t-il conclu.

9 commentaires

  • 03 juillet 14:15

    Sauf erreur de ma part, le président de la CGME n'a pas parlé spécialement du RN, mais d'incertitude quant à la la gouvernance du pays.


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