Cinq ans après son évasion spectaculaire du Japon – dissimulé dans une caisse pour échapper à la justice japonaise –, Carlos Ghosn vit reclus à Kaslik, au nord de Beyrouth, loin des projecteurs mais sans renoncer à certaines ambitions. Récemment, il a reçu un journaliste du Wall Street Journal , à qui il a confié les détails de sa nouvelle vie et livré son regard sur l'actualité internationale.
Coach sportif, yacht et golden retrieverLe quotidien de l'ancien patron de 71 ans est désormais rythmé par des rituels simples. Carlos Ghosn se lève chaque matin à 5 h 30, promène son golden retriever ou s'entraîne avec un coach sportif dans sa villa rose de 20 millions de dollars, propriété que Nissan revendique devant les tribunaux. Certains jours, il prend également la mer sur son yacht de 120 pieds, dont la propriété est également disputée, mais sans jamais quitter les eaux libanaises.
À Beyrouth, la nouvelle vie de Carlos GhosnAssigné de fait à résidence par des mandats d'arrêt émis par les justices japonaise et française, Ghosn ne peut quitter le Liban, qui refuse d'extrader ses citoyens. Son épouse, Carole Ghosn, également visée par une notice rouge d'Interpol pour faux témoignage, est dans la même situation.
Une reconversion universitaireRenonçant à la direction des grands groupes automobiles, Carlos Ghosn enseigne aujourd'hui à l'université de Kaslik, où il dirige un programme de
... Source LePoint.fr
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