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EN DIRECT-France/Législatives-Fin de la campagne avant le second tour
information fournie par Reuters 05/07/2024 à 23:47

La campagne en vue du second tour des élections législatives dimanche se termine ce vendredi à minuit (22h00 GMT), les candidats des différents partis ayant tenté jusqu'à la dernière minute de convaincre les électeurs de voter pour eux.

Le Rassemblement national (RN) espère toujours obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale malgré le "front républicain" mis en oeuvre par l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) et le camp présidentiel "Ensemble pour la République".

Selon les sondages publiés ces derniers jours, le RN s'imposerait dimanche, mais assez loin du seuil de la majorité absolue (289 sièges sur 577).

Les derniers jours de campagne ont été marqués par de vives tensions après l'agression de plusieurs candidats, et de l'équipe de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot mercredi dans les Hauts-de-Seine.

LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS:

23h40 - Deux agresseurs de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, de sa suppléante et de deux militants qui collaient des affiches mercredi à Meudon (Hauts-de-Seine) ont été mis en examen, a annoncé vendredi soir le parquet de Nanterre.

L'un d'eux, un majeur, a été placé en détention provisoire, précise le parquet, qui indique que l'enquête sur les motivations de cette agression se poursuivent.

14h19 - Le conseil d’administration du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a appelé dans un communiqué à "la construction d’une société française juste, universaliste, protectrice, émancipatrice, solidaire, qui n’abandonne personne en chemin, digne des valeurs des Lumières, de la Révolution Française, de la Résistance".

"Il ne s’agit pas d’être 'contre', mais d’être 'pour'. Pas 'pour' un parti politique, pas 'pour' une personne, car on n’est jamais totalement d’accord avec quelqu’un", déclaré le CNOSF qui tient à rappeler que "le vivre-ensemble existe déjà", notamment dans le sport amateur.

12h05 - L'Académie nationale de médecine prend position contre le RN, dénonçant dans un communiqué "l’absence totale de crédibilité des déclarations programmatiques du Rassemblement National sur des sujets scientifiques et technologiques cruciaux pour l’avenir de la France".

"(...) La connaissance ne peut progresser que dans un monde ouvert et sans frontières scientifiques, il est crucial de rappeler qu’un repli sur soi ne peut apporter de solution", ajoute l'Académie.

09h47 - Le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, et les présidents du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, du Consistoire central, Élie Korchia, et du Fonds social juif unifié, Ariel Goldmann, ont appelé vendredi dans un communiqué à ne voter "Ni RN ni LFI".

"Nous faisons le choix des valeurs universelles et humanistes qui sont au coeur du judaïsme, comme de notre pacte républicain. En conscience, nous estimons que cela ne peut se faire aujourd'hui ni avec le RN ni avec LFI", déclarent les principaux représentants des institutions juives du pays.

08h50 - Gérald Darmanin s'est refusé vendredi à évoquer la perspective d'une coalition anti-RN à l'Assemblée nationale au lendemain des législatives, estimant qu'il revenait au vainqueur du scrutin, qu'il soit ou non le parti de Marine Le Pen, de gouverner le pays, avec ou sans majorité absolue.

"Le RN gagnerait les élections, et parce qu'il leur manquerait quelques députés pour avoir les pleins pouvoirs, ils feraient ce qu'on appelle la désertion ? Dans ce cas-là, c'est vraiment dire que les RN, c'est des jean-foutre. Ce n'est pas le cas, sans doute, j'imagine, parce que quand on se présente aux élections, qu'on déplace des millions de Français pour voter pour soi, qu'on a autant de bagout et peut-être même de prétention désormais que M. Bardella, on assume les charges du pouvoir, on n'est pas déserteur", a dit le ministre de l'Intérieur sur BFM TV.

"Si pour des raisons d'intérêt général, il faut que je reste quelques jours de plus à la demande du président de la République, je resterai à mon poste. Par ailleurs, si un camp a gagné, il faudra que ce camp gouverne", a-t-il ajouté.

Le président du RN Jordan Bardella a plusieurs fois répété qu'il n'irait pas à Matignon sans majorité absolue ou quasi absolue.

08h32 - Interrogé sur BFM TV, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait état vendredi d'une cinquantaine d'agressions physiques en lien avec la campagne des élections législatives et d'une trentaine d'interpellations.

"Cette campagne est courte - moins de trois semaines - et pourtant nous comptons déjà 51 candidats, suppléants ou militants qui ont été agressés physiquement, sans compter les agressions verbales."

"Les agresseurs ont des profils extrêmement variés, soit des gens spontanément énervés, soit des militants politiques, ou d'ultragauche ou d'ultradroite ou d'autres", a-t-il dit.

"Il y a eu des agressions de tous les côtés. C'est très partagé", a-t-il poursuivi.

Le ministre, candidat de la majorité présidentielle à Tourcoing (Nord), a ajouté que les 30.000 policiers et gendarmes déployés dimanche en France pour empêcher d'éventuels débordements à l'annonce des résultats électoraux seraient mobilisés le temps qu'il faudrait.

"S'il faut tenir deux, trois jours de plus, nous le ferons."

08h31 - Des habitants de Chambéry auraient reçu un SMS pour les appeler à voter pour le candidat RN dans la 4e circonscription de Savoie, rapporte

France Bleu

vendredi.

Selon le média, plusieurs habitants auraient reçu le message suivant : "Sécurité, pouvoir d'achat, ce dimanche 7 juillet aucune voix ne doit manquer au candidat de Jordan Bardella face au candidat LFI. Votez Brice Bernard !"

08h25 - Sur TF1, Aurélie Trouvé, députée LFI-NFP de Seine-Saint-Denis veut croire en la possibilité pour le Nouveau Front populaire d'obtenir dimanche une majorité absolue.

"Nous sommes présents dans assez de circonscriptions pour l'emporter dimanche soir", a-t-elle déclaré.

"Si jamais le RN a une majorité absolue, nous serons une opposition très forte", a-t-elle ajouté.

08h15 - Marine Le Pen a estimé sur Europe 1 que le Rassemblement national avait toujours "de sérieuses chances" d'obtenir la majorité absolue à l'Assemblée nationale malgré la mise en place d'un "front républicain".

"Je le dis aux Français : nous pouvons avoir une majorité absolue", a-t-elle martelé.

"Les projections en sièges ne sont pas une science exacte", a assuré la cheffe de file du RN après la publication de plusieurs sondages prédisant que son parti n'aurait qu'une majorité relative.

"Il y a deux ans (aux législatives de 2022), on nous donnait maximum 40 sièges", a-t-elle rappelé alors que le parti d'extrême droite a finalement obtenu 89 sièges.

"On a besoin de tout le monde", a-t-elle ajouté.

07h48 - Sur RTL, Raphaël Glucksmann (Place Publique) s'est inquiété vendredi d'un risque de démobilisation des électeurs de gauche ou du centre au second tour des élections législatives face aux sondages prédisant que le parti de Marine Le Pen n'obtiendra qu'une majorité relative à l'Assemblée nationale.

"Le climat de déni", qui considère que les désistements suffisent, "m'inquiète parce que rien n'est joué", a déclaré l'eurodéputé Place publique.

"Je voudrais que tout le monde revienne sur terre, il y a une lame de fond du RN (...) Il ne s'agit plus d'un vote de coeur, il s'agit d'un vote de raison pour éviter la catastrophe", a-t-il plaidé.

"Ces élections sont devenues un référendum : voulons-nous oui ou non confier la France à la famille Le Pen et ses alliés ?", a ajouté Raphaël Glucksmann. "On peut vivre soit une catastrophe soit quelque chose qui est la fin de et Jupiter et Robespierre", a-t-il dit, en prônant la mise en place d'une "démocratie parlementaire" en France.

"On a des retours de terrain, c'est extrêmement agressif (...) Il est temps qu'on arrive à réconcilier ce pays, qu'on sorte de ce climat de tension, de haine."

(Rédigé par Kate Entringer et Jean-Stéphane Brosse)

6 commentaires

  • 06 juillet 16:04

    L'Espagne et l'UE ont acheté du pétrole et du gaz à la Russie pour 200 milliards de dollars depuis l'invasion de l'Ukraine.


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