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EN DIRECT-France/Législatives-Vives tensions dans la campagne à trois jours du second tour
information fournie par Reuters 04/07/2024 à 17:55

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La campagne pour le second tour des élections législatives s'achève en France dans un climat de tension, marquée par plusieurs agressions de candidats, dont celle de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot mercredi dans les Hauts-de-Seine.

Une candidate du RN en Savoie, Marie Dauchy, a elle aussi affirmé avoir été "violemment agressée" mercredi par un commerçant sur un marché, tandis que l'ancien ministre de la Santé Olivier Véran, en lice dans l'Isère pour le camp présidentiel, a dénoncé jeudi l'agression d’un élu local qui collait des affiches pour sa campagne.

Face au scénario d'une victoire du Rassemblement national (RN) dimanche, le capitaine de l'équipe de France de football, Kylian Mbappé, a appelé jeudi les électeurs à se mobiliser pour ne "pas laisser notre pays entre les mains de ces gens-là".

LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS:

14h54 - Auprès de BFMTV, Bernard Dupré qui fait campagne pour Olivier Véran revient sur son agression. "C’est quand même désobligeant qu’à 77 ans on se fasse agresser parce qu’on colle des affiches dans un pays qui se dit démocratique", dit-il.

"C'est triste d'en arriver là dans notre démocratie".

14h00 - L’ancien ministre de la Santé Olivier Véran, candidat à la députation dans l’Isère pour le camp présidentiel, dénonce l’agression d’un élu local qui collait des affiches pour sa campagne.

"Bernard est adjoint au maire de La Tronche, âgé de 77 ans. Ce matin, alors qu’il collait mes affiches, un homme les lui a arrachées avant de le frapper au visage", décrit Olivier Véran sur X, précisant qu'une plainte a été déposée.

"Je condamne avec la plus grande fermeté cette agression lâche contre un élu et qui s’inscrit dans un contexte totalement inédit de violence dans cette campagne", ajoute-t-il, appelant ses équipes à la "plus grande prudence" au vu de la "violence ambiante".

12h50 - "J'ai toujours appelé à l'apaisement, à l'unité", dit Gabriel Attal en déplacement dans la Nièvre. "On peut être en désaccord, s'opposer mais on ne peut pas s'agresser physiquement ou verbalement comme ça malheureusement été le cas pendant cette campagne".

"Il y a des tensions dans le pays, c'est une évidence, et vous avez des personnes qui cherchent à souffler sur les braises", accuse-t-il.

11h20 - A défaut de débat, plusieurs responsables politiques se succéderont dans l'émission politique de France 2 "L'Evènement" à partir de 20h40 : le président du RN Jordan Bardella, le député européen Raphaël Glusckmann, Gabriel Attal, le maire LR de Cannes David Lisnard et la responsable du programme de La France insoumise, Clémence Guetté. Jean-Luc Mélenchon sera pour sa part l'invité du JT de 20h de TF1.

11h00 - "La violence n'est jamais la réponse", écrit sur X Prisca Thevenot, au lendemain de son agression. "Je terminerai ma campagne sur le terrain".

08h33 - Marine Le Pen veut croire en la capacité du RN à obtenir une majorité absolue dimanche.

"Quelques millions d'électeurs du second tour de la présidentielle se sont abstenus, je leur dis 'Venez !", déclare-t-elle sur BFMTV/RMC. "L'opération de désistement massif, de ce Nouveau front populaire, avec les macronistes, a pour but d'empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue", juge-t-elle.

La cheffe de file du RN fustige par ailleurs la "grande coalition" évoquée pour faire barrage au parti d'extrême-droite.

"C'est le grand rêve d'Emmanuel Macron: le parti unique qui va de LFI aux LR (...) Ce parti unique, c'est le parti de ceux qui veulent conserver leur place en réalité, qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

08h25 - "Les consignes de vote, c'est à proscrire. Les Français sont des grandes personnes qui n'ont pas besoin qu'on leur tienne la main jusqu'à l'isoloir", déclare sur France 2 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Je suis d'accord pour faire barrage au RN, pas pour voter pour LFI ou gouverner avec l'extrême gauche. Je suis un homme de droite", poursuit Gérald Darmanin.

Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs dénoncé les violences contre les candidats qui émaillent la campagne et indiqué que 30.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés dimanche soir, dont 5.000 à Paris, afin que l'ultra droite et l'ultra gauche ne profitent pas des résultats (du second tour) pour créer du "désordre".

07h59 - Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a appelé sur France 2 à "l'apaisement et de la sérénité".

"Voilà où mène la brutalisation de la vie politique. On va avoir des jours difficiles dans les semaines qui viennent (...) Retrouvons de l'apaisement et de la sérénité, débattons projet contre projet, sans excès et sans caricature".

07h54 - La ministre du Travail Catherine Vautrin a apporté son soutien sur RMC à la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot : "On ne peut pas accepter cette violence. Chacun des chefs de parti doit appeler au calme. On savait que cette violence était verbale, elle devient maintenant physique. Cela ne fera pas avancer la démocratie, c'est une menace contre elle".

07h52 - "Je ne participerai pas à un gouvernement qui serait une coalition hétéroclite et improvisée", a déclaré sur RTL François Ruffin, député sortant dans la 1ère circonscription de la Somme et candidat NFP, qui précise cependant qu'il travaillera "avec tout le monde comme je l'ai fait depuis sept ans".

Le député sortant a par ailleurs confirmé son départ de La France Insoumise, citant des désaccords "profonds" avec Jean-Luc Mélenchon. "Ma place ne sera pas dans le groupe LFI si jamais je suis élu", a-t-il dit.

(Rédigé par Kate Entringer, Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault)

6 commentaires

  • 04 juillet 18:04

    Ce n'est que le début, merci Mozart.


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