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Énergie : la France pourrait se passer de gaz russe grâce aux méthaniers et des stocks bien remplis
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/06/2022 à 10:32

"Nous prenons le maximum de mesures tout de suite, en anticipation, pour éviter d'être dans des difficultés éventuellement dans le futur", a précisé la ministre.

Agnès Pannier-Runacher à Paris, le 8 juin 2022. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Agnès Pannier-Runacher à Paris, le 8 juin 2022. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

La France pourrait se passer de gaz russe, notamment si Moscou décidait de fermet totalement le robinet des gazoduc, a estimé jeudi 23 juin la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a estimé jeudi soir que la France pourrait se passer du gaz russe, sous conditions, à savoir si les méthaniers assurent les livraisons prévues et si les stocks sont reconstitués.

"Dans l'absolu et tel que nous bénéficions du gaz naturel liquéfié, nous pourrions nous passer du gaz russe, cela suppose que tous les méthaniers arrivent à l'heure et que nous puissions remplir confortablement notre stockage stratégique", a dit la ministre dans une interview à BFM Business . "Nous prenons le maximum de mesures tout de suite, en anticipation, pour éviter d'être dans des difficultés éventuellement dans le futur" et éviter d'avoir à contraindre les industriels à réduire leur consommation électrique, a-t-elle poursuivi.

Remplir les stockages à 100%

Plus tôt jeudi, la Première ministre Élisabeth Borne avait expliqué que la France comptait remplir ses stockages de gaz à près de 100% d'ici à l'automne et allait se doter d'un nouveau terminal méthanier flottant dès l'an prochain pour assurer son approvisionnement en gaz malgré la baisse des livraisons russes.

"On assure le remplissage maximal de nos capacités de stockage. On vise d'être proche de 100% au début de l'automne", a-t-elle dit lors d'une visite dans un centre de commande national de gaz en Île-de-France.

Les opérateurs ont actuellement pour obligation de les remplir à seulement 85% au 1er novembre. Les stockages de gaz sont remplis à 59% actuellement, contre 46% à la même date l'an passé.

Être en mesure d'aider "nos voisins européens"

Concrètement, le gouvernement va demander aux opérateurs de stockage d'acheter eux-mêmes du gaz pour remplir les réserves, en complément des achats effectués par les fournisseurs de gaz. Ces entreprises de stockage bénéficieront d'une "garantie financière" publique, a-t-on expliqué à Matignon.

"Dans l'absolu, (la substitution mise en place) suffit, mais ça dépend aussi de nos voisins européens", qui peuvent avoir besoin de gaz "et qu'on va vouloir aider" dans un tel cas, a souligné de son côté la ministre de la Transition énergétique.

Et "si on a un hiver très froid, on aura besoin de tirer plus sur nos stocks de gaz naturel", a relevé Agnès Pannier-Runacher. La ministre a insisté sur la solidarité européenne en matière d'approvisionnement en gaz et le soutien que la France apportera à ses voisins si nécessaire : "Nous avons besoin, 40 jours par an, de l'électricité européenne et nous sommes très contents de bénéficier des importations d'électricité depuis l'Europe... Eh bien si demain l'Allemagne, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie ont besoin de gaz et si nous sommes en situation de pouvoir leur fournir alors, naturellement, nous devons leur fournir", a-t-elle déclaré.

11 commentaires

  • 24 juin 12:40

    Ds l'édito du FIG de ce matin ==> "E MACRON .... a enfin décidé d'investir ds de nouvelles centrales et ds le renouvelable" . J'oubliais un autre extrait " pieds et poings liés au Kremlin, l'Allemagne n'a jamais autant pollué".


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