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Espoir d'un consensus européen fin juillet, Carney hors course
information fournie par Reuters 18/07/2019 à 15:49

ESPOIR D'UN CONSENSUS EUROPÉEN FIN JUILLET, CARNEY HORS COURSE

ESPOIR D'UN CONSENSUS EUROPÉEN FIN JUILLET, CARNEY HORS COURSE

CHANTILLY, Oise (Reuters) - La France, chargée de coordonner les efforts afin de parvenir à une candidature européenne de consensus pour la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), espère un accord sur ce point d'ici la fin du mois, a déclaré jeudi le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire.

L'actuelle directrice générale du FMI, la Française Christine Lagarde, a été désignée pour prendre la tête de la Banque centrale européenne (BCE) et sa succession a fait l'objet de discussions informelles lors du G7 Finances que Bruno Le Maire a présidé à Chantilly (Oise).

Présent à Chantilly en tant que gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Mark Carney, dont le nom circulait depuis quelques jours parmi les prétendants supposés, semble désormais hors course selon des sources européennes, qui évoquent quatre autres candidats potentiels.

La direction du FMI a systématiquement été confiée à un Européen et la présidence de la Banque mondiale, l'autre grande institution financière née dans l'après-guerre, à un Américain.

Cette règle n'est toutefois pas inscrite dans le marbre, d'autant que les pays émergents espèrent briser un jour ce pacte transatlantique.

Pour autant, la France, comme bon nombre de pays européens, souhaite perpétuer la tradition et des sources interrogées en marge de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des pays du G7 à Chantilly ont estimé que Mark Carney, à la fois ressortissant britannique, canadien et irlandais, ne remplissait pas totalement ce critère.

"Il a le mauvais passeport, autrement tout le monde l'adorerait", a déclaré une source, en écho aux déclarations de trois autres sources.

Parmi les noms qui circulent désormais au niveau des pays de l'Union européenne figurent celui de l'ancien président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, ceux de Nadia Calvino, la ministre espagnole de l'Economie, de Mario Centeno, le président portugais de l'Eurogroupe, ou encore d'Olli Rehn, gouverneur de la banque centrale de Finlande.

Interrogé sur ce point lors de la conférence de presse de la présidence française à l'issue des deux demi-journées de réunion du G7 Finances, Bruno Le Maire a exclu de citer les noms de candidats envisagés, jugeant ce procédé "pas élégant et pas efficace".

"La France va continuer de coordonner (les) efforts afin que nous parvenions à une candidature de consensus je l'espère d'ici la fin du mois de juillet", a-t-il dit.

"L'idée, c'est de parvenir à une candidature européenne de consensus crédible, solide et qui permette à l'Europe de continuer à diriger le FMI", a-t-il ajouté, en réaffirmant qu'il n'avait aucunement l'intention de briguer ce poste.

Il avait fait savoir au début du mois qu'il n'était en lice ni pour la direction générale du FMI ni pour un poste dans le futur exécutif européen, estimant que sa tâche à Bercy n'était pas terminée.

Des sources françaises ont expliqué que Bruno Le Maire n'avait "pas de candidat préféré" et "jouerait son rôle de coordinateur de manière impartiale".

(Jan Strupczewski et Leigh Thomas, avec Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 18 juillet 16:37

    Voilà enfin un homme politique qui démontre sa competence avant que de briguer des postes plus importants. Sans erreurs comportementales il aura un bel avenir comme Lagarde, Barnier etc....


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