Bousculé, inquiété, renversé mais qualifié : le Paris Saint-Germain a vécu une soirée douloureuse à Aston Villa en quart de finale retour (défaite 2-3, 5-4 au cumulé en sa faveur) qui pourrait lui servir d'avertissement pour les demi-finales.
Particulièrement serein et sûr de sa force collective depuis le début de l'année 2025, avec une seule défaite (face à Liverpool 0-1) avant mardi soir, le PSG n'a pas autant dominé qu'à son habitude.
Avec 14 tirs à Villa Park mardi soir, Paris n'avait pas aussi peu tiré en Ligue des champions depuis la huitième et dernière journée de la phase de ligue face à Stuttgart (13 tirs).
"Je ne pense pas que mon équipe ait été autant dominée par une autre équipe", a admis l'entraîneur Luis Enrique en conférence de presse.
Les hommes de l'Espagnol ont surtout failli vivre une grande désillusion en concédant trois buts en 24 minutes - à cheval sur les deux périodes - alors qu'ils en avaient deux d'avance après 27 minutes de jeu.
"Il faut être exigeants, surtout dans ces matches. On s'est rendu la tâche difficile", a admis Ousmane Dembélé sur Canal+.
L'analyse de son coéquipier Vitinha était sensiblement identique.
"On a bien commencé, on s'est mis en difficulté. On affrontait une équipe qui n'avait rien à perdre et on a lâché. Quand tu le fais en Ligue des champions, tu le paies", a expliqué le milieu portugais au micro de Canal+.
Pour autant, cette qualification dans la douleur, sauvée par les cinq arrêts de grande classe de Gianluigi Donnarumma, démontre aussi le caractère de cette équipe parisienne, souvent décriée dans son histoire récente pour des retournements de situation en sa défaveur (Chelsea en 2014, Barcelone en 2017, Manchester United en 2019 et le Real Madrid en 2022).
"J'ai connu des moments difficiles, il faut savourer celui-là. Cette équipe montre des valeurs", a souligné le capitaine Marquinhos, au PSG depuis 2013.
Cette piqûre de rappel pourrait être salvatrice pour les demi-finales, alors que les Parisiens, en quête d'une première Ligue des champions, affronteront Arsenal ou le Real Madrid (les Anglais ont gagné 3-0 à l'aller) pour une place en finale.
"C'est un match qui fait grandir", a estimé Luis Enrique en conférence de presse. "Ça nous sert d'expérience."
Un peu plus tôt, sur Canal+, Ousmane Dembélé, estimait également que son équipe allait apprendre des erreurs commises à Birmingham.
"Il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales. Ce match va nous servir pour la suite. (...) On va retourner au travail pour essayer de faire du mieux possible pour aller en finale", a-t-il dit.
Première réponse le 29 ou 30 avril prochain avec la demi-finale aller à l'extérieur avant de recevoir au retour le 6 ou 7 mai.
(Rédigé par Vincent Daheron)
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