Il aura fallu huit jours pour que les présidents américain et français respectent leur parole. Maintes fois annoncée comme imminente depuis près d'une semaine, la réaction occidentale à l'attaque chimique présumée de Douma, qui a fait au moins quarante morts dans l'enclave rebelle syrienne de la Ghouta orientale le 7 avril, a finalement eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi.
Vers trois heures ce samedi matin, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé une opération militaire en Syrie contre trois cibles liées au programme chimique syrien clandestin : un centre de recherche situé à Barzé dans le nord-est de Damas, et deux sites de production et de stockage d'armes chimiques se trouvant dans la région de Homs (centre). Outre les sites chimiques, « plusieurs bases militaires » et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs auraient été ciblés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG basée à Londres qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie.
« L'opération a été limitée et circonscrite à des sites de conception et de mise en ?uvre du programme chimique syrien », affirme une source à l'Élysée, qui précise que le choix restreint des cibles, réalisé en commun avec Washington et Londres, visait à « ne pas provoquer d'escalade ». Une heure à peine après le début de l'opération, celle-ci était déjà terminée. Pour l'heure, le chef...
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