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Gabriel Attal veut que "le budget 2024 soit le budget des classes moyennes"
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/06/2023 à 10:55

Emmanuel Macron en tête, l'exécutif fait feu de tout bois pour répéter ses bonnes intentions fiscales à l'égard des "classes moyennes", en dépit de promesses de "baisses d'impôts" qui se heurtent à la rigueur budgétaire pronée par Bercy.

Gabriel Attal, le 15 février 2023, à Paris ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Gabriel Attal, le 15 février 2023, à Paris ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Il faut qu'elles "en aient pour leurs impôts et pour leur travail". Début mai, Gabriel Attal mettait déjà en avant le sort des classes moyennes comme priorité de l'action fiscale du gouvernement. Un mois plus tard, la ligne ne change pas, alors que le gouvernement prépare le terrain en vue de l'élaboration d'un budget 2024 marqué par l'engagement de réduction de la dépense publique pris par Bercy.

"Indépendamment des baisses d'impôts qu'on fera dès qu'on en aura la possibilité, avec aussi l'objectif de désendettement du pays, moi je souhaite que le budget 2024 soit le budget des classes moyennes", a lancé Gabriel Attal à l'antenne d' Europe 1 , jeudi 8 juin.

Les Français qui "se lèvent et paient des impôts"

Le ministre des Comptes publics a répété ses intentions autour d'une classe que les politiques se disputent. "Toute cette action là, elle est aussi tournée vers ces Français qui font tourner le pays, qui se lèvent le matin, qui vont travailler, paient des impôts pour avoir des services publics plus efficaces" , a t-il fait valoir, en développant les chantiers du gouvernement.

"On met des moyens en plus pour l'éducation, il faut que ça se traduise par des remplacements quand il y a des enseignants absents sur une courte durée alors qu'on sait qu'il y a beaucoup d'absences qui ne sont pas remplacées. On met de l'argent sur la santé, c'est pour que les Français qui peuvent pas se payer de la santé privée aient un accès aux soins de qualité partout sur le territoire. On met de l'argent pour la sécurité, c'est pour que les Français qui paient pour vivre en sécurité puissent rentrer chez eux et vivre" tranquillement, a t-il ajouté.

Quant à la concrétisation de ces baisses d'impôts, Gabriel Attal se contente de rappeler les leviers d'action. "Il y a plusieurs leviers possibles : l'impôt sur le revenu, les cotisations sociales que vous payez, c'est-à-dire la différence entre le brut et le net... C'est le Président et la Première ministre qui trancheront", a t-il résumé.

11 commentaires

  • 08 juin 13:46

    en même temps, on vous promet multiplication des contrôles fiscaux et durcissement sur l'immobilier.


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