Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

"Grande démission" : 34% des Français à postes non télétravaillables envisagent de le quitter dans les six mois
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/07/2022 à 13:23

( AFP / ERIC PIERMONT )

( AFP / ERIC PIERMONT )

Dans l'ordre, le manque de perspective d'évolution (41%), le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), l'équilibre avec la vie personnelle (22%) et l'épanouissement professionnel (15%), sont les raisons qui poussent les salariés à quitter leur emploi.

La crise sanitaire liée au Covid-19 a changé notre manière de travailler, et notamment le recours au télétravail. Dans le monde, environ 37% des salariés qui occupent des postes non télétravaillables envisagent de le quitter dans les six mois, notamment en raison du manque de perspective d'évolution, selon une étude conduite par le cabinet BCG dans sept pays et publiée jeudi 7 juillet. En France, ce chiffre s'élève à 34%.

Dans le détail, ce sont les Japonais (42%) et les Britanniques (41%) les moins attachés à leur emploi, suivis des Australiens (36%), des Indiens et des Français (34%), des Américains et des Allemands (33%), précise le rapport "Pourquoi les travailleurs sans bureau partent, comment les faire revenir" réalisé à partir d'un échantillon représentatif de plus de 7.000 personnes. Dans ces sept pays, ces métiers représentent 75 à 80% de la masse salariale, assure BCG.

Selon les auteurs des travaux, les secteurs distribution/consommation (41%) et production industrielle (36%) sont les plus menacés par ce nouveau phénomène de "grande démission" qui guette. Aucun secteur ne semble cependant épargné. Du point de vue générationnel, les 18-24 ans (48%) ont deux fois plus de chance de claquer la porte que les 58-65 ans.

En France, l'équilibre de vie est un des critères décisifs

Les raisons qui poussent les salariés à quitter leur emploi sont, dans cet ordre : le manque de perspective d'évolution (41%), le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), l'équilibre avec la vie personnelle (22%) et l'épanouissement professionnel (15%).

Si l'avancement ressort massivement dans la plupart des pays, le classement fait ressortir des différences sur les autres critères. En France, le salaire (22%) est ainsi derrière l'équilibre de vie (23%) tandis que le manque de reconnaissance (15%) se fait sentir.

Pour les Indiens, la faiblesse des avantages sociaux (19%) est une source d'inquiétude tandis que pour les Américains, les relations avec la hiérarchie (19%) entrent également dans l'équation.

Des accords de performance (22%), une assurance santé (17%) et une indemnité transport (15%) figurent sur le podium des avantages que ces travailleurs souhaiteraient obtenir.

7 commentaires

  • 08 juillet 15:15

    "De plus en plus de salariés télétravaillent sur leur lieu de vacances afin d'y passer plus de temps. Une pratique assez récente en France, et en plein essor avec la hausse du télétravail depuis la pandémie de Covid-19. Il s'agit d'une manière pour certains de profiter davantage de leurs proches ou de bénéficier d'un cadre de travail plus agréable."


Signaler le commentaire

Fermer