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"Il y aura un appel quoiqu'il arrive", dit Aliot avant un jugement crucial pour le RN
information fournie par Reuters 31/03/2025 à 08:38

Marine Le Pen et Louis Aliot

Marine Le Pen et Louis Aliot

Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre ce lundi à la mi-journée sa décision dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national (devenu Rassemblement national, RN) un jugement susceptible d'empêcher la cheffe de file du parti, Marine Le Pen, de briguer à nouveau l'Elysée.

Le parquet a requis en novembre à l'encontre de Marine Le Pen cinq ans de prison, dont deux fermes, ainsi que 300.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité, assortis d'une exécution provisoire.

La justice est particulièrement attendue sur la question d'une inéligibilité applicable immédiatement, même en cas d'appel, car cela empêcherait Marine Le Pen de se lancer dans la course à l'Elysée en 2027.

"Si Marine Le Pen ne peut pas se présenter, il y a un risque de choc dans l'opinion", se serait inquiété en privé le Premier ministre François Bayrou selon des propos rapportés par le Figaro.

LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS :

7h40 - "Il y aura un appel quoiqu'il arrive (...) dans tous les cas de figure, on conteste le fond de la décision", indique sur TF1 Louis Aliot, maire RN du Perpignan, qui figure parmi les accusés au procès des assistants parlementaires européens du Front national.

Le parquet a requis à son encontre 18 mois de prison dont 12 avec sursis, 30.000 euros d’amende et trois ans d'inéligibilité avec exécution provisoire. Si cette peine était confirmée, il serait déchu dans l'immédiat de son mandat municipal.

Interrogé sur la succession de Marine Le Pen pour la candidature à l'élection présidentielle 2027 en cas d'empêchement, Louis Aliot indique que "d'ici deux ans, il peut se passer des choses", tout en reconnaissant qu'"il ne fait pas de mystère que Jordan Bardella serait le mieux placé" pour prendre la suite.

7h40 - "Les Françaises et les Français demandent depuis longtemps à ce qu'il n'y ait pas de distinction entre les puissants et les femmes et les hommes ordinaires. Et la justice doit s'appliquer à tous et à toutes", déclare le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure sur France 2.

"Ce n'est pas la première fois" que des responsables politiques sont condamnés à une peine d'inégibilité, rappelle-t-il. "Marine Le Pen n'a pas à être une exception".

Interrogé sur une condamnation avec exécution provisoire, Olivier Faure reconnaît: "Je comprends que ses électeurs et ses électrices [de Marine Le Pen, NDLR] aient le sentiment que ce serait une difficulté pour eux. Ça, c'est une évidence".

"En même temps, qui peut comprendre qu'il y ait désormais l'idée que quand vous êtes désormais candidat à l'élection présidentielle et la loi ne s'applique pas à vous."

(Rédigé par Blandine Hénault)

17 commentaires

  • 31 mars 10:59

    Mélodie, quelque soit le bord du politique élu mis à part LFI cela pourra difficilement être pire que la gestion actuelle du pays sous l'ère du "en même temps"


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