L'incident a eu lieu en février 2024, mais il n'a toujours pas été digéré par le principal concerné. Le PDG de Safran Olivier Andriès a martelé ce lundi sa volonté de bannir « systématiquement » chaque « offre faite par une ville détenue par une majorité écologiste » lorsque se présentera « un choix de localisation » pour ses futures usines.
Derrière ce choix : l'implantation contrariée d'un site industriel de Safran à Rennes, l'an dernier. Le PDG du groupe spécialisé dans les moteurs d'avion a rappelé ce 14 avril qu'au cours de celle-ci, « les écologistes nous ont jeté des tomates, sur le thème : “c'est scandaleux, [...] c'est aéronautique, c'est l'avion, ils vont polluer, et puis c'est militaire, ce n'est pas bien” ». Un épisode qu'il a évoqué à la faveur d'une une commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les freins à la réindustrialisation de la France.
Un choix qui n'est « pas politique »En commission, Olivier Andriès a cependant assuré que ce choix n'était « pas politique », et s'est dit avoir été surpris, dans un contexte de « réindustrialisation, d'être critiqué par les écologistes à Rennes, qui ont mis en cause la majorité municipale ». Et de conclure : « À partir du moment où on oublie l'intérêt national, où on a une attitude égoïste, et où on ne comprend pas que créer 500 emplois dans un endroit est très important pour le territoire et la vie de
... Source LePoint.fr
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