Impôts : avec la révision du barême, le fisc prévoit "de bonnes nouvelles" pour le contribuable

information fournie par Boursorama avec Media Services •09/05/2023 à 12:15

( AFP / INA FASSBENDER )

Dans le courant de l’été, "nous saurons combien de contribuables ont bénéficié du fait que le relèvement du barème a été plus rapide que l’évolution de leurs revenus", a expliqué le patron de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), Jérôme Fournel, ce mardi 9 mai auprès du Parisien/Aujourd'hui en France.

La campagne 2023 de déclaration de revenus a été lancée le 13 avril et s'achève dès le 25 mai pour les télédéclarants résidant dans les départements numérotés de 1 à 19, le 1er juin pour ceux qui habitent dans un département numéroté de 20 à 54 et le 8 juin pour les autres contribuables. Les Français qui déclarent leur revenu au format papier ont eu jusqu'au 22 mai pour envoyer leur déclaration à l'administration fiscale.

Cette année, avec l'inflation, le barême de l'impôts a été revu pour éviter de pénaliser les ménages. "Dans l’ensemble, les contribuables risquent d’avoir plutôt de bonnes nouvelles, avec un complément de remboursement qui viendra au cours de l’été pour clore la période déclarative", s'est réjoui auprès du Parisien/Aujourd'hui en France le patron de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), Jérôme Fournel, ce mardi 9 mai.

Il a néanmoins précisé qu'il connaîtra le nombre de gagnants "à l’issue de la campagne déclarative, dans le courant de l’été." "Nous saurons alors combien de contribuables ont bénéficié du fait que le relèvement du barème a été plus rapide que l’évolution de leurs revenus. Les estimations réalisées sont très incertaines car elles sont trop lointaines", a expliqué Jérôme Fournel.

Concernant le prélèvement à la source, aucune manipulation à faire pour ces contribuables qui ont vu leur salaire augmenter. "Les taux s’ajusteront automatiquement en septembre, après la campagne déclarative. Mais normalement, avec la contemporanéité, le prélèvement a augmenté à taux constant", a-t-il expliqué.