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Impôts : qui est "Albert", la nouvelle IA du fisc qui répondra à vos questions?
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/04/2024 à 16:30

Cette intelligence artificielle 100% française doit assister les agents de l'administration et répondre aux millions de requêtes émises chaque année par les contribuables.

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

Le choc de simplification voulu par le gouvernement passera par l'intelligence artificielle... et "Albert".

Lors d'une visite consacrée à la "débureaucratisation" de la France, Gabriel Attal a présenté mardi 23 avril la nouvelle IA du service public, nommée "Albert" sur laquelle compte notamment Bercy pour fluidifier ses contacts avec les contribuables.

16 millions de demande annuelles en ligne

L'administration fiscale va déployer cette IA 100% française "pour rédiger les réponses" aux 16 millions de demandes annuelles en ligne , a indiqué le Premier ministre.

Chaque réponse sera néanmoins validée ou modifiée le cas échéant par un agent. "Mais l'analyse de la réglementation sera automatisée, les réponses drastiquement accélérées et le travail des agents rendu moins pénible et plus intéressant" , a-t-il fait valoir.

Qui est derrière "Albert"?

Création tricolore, cette intelligence artificielle a été conçue par la direction interministérielle du numérique (Dinum). Le chef de son DataLab, Ulrich Tan, a dirigé l'équipe chargée de bâtir cette IA souveraine. "Albert" a été ainsi développé pour s'affranchir des modèles étrangers comme le ChatGPT d'OpenAI . "Avec Albert, l'idée est de pouvoir répondre à tous les cas d'usages de l'administration et notamment lorsque qu'il s'agit de données confidentielles", a commenté Ulrich Tan à BFM Tech .

Quant au choix du nom, Ulrich Tan évacue toute signification profonde du patronyme "Albert". "On a fait un sondage interne, mais il n'y a pas de message caché. Chacun y voit ce qu'il a envie d'y voir", a t-il commenté.

Pour l'heure, "Albert" est en phase expérimentale dans 26 Maisons France services, sur les 2 700 sur le territoire. Cette IA permet de "faciliter le pré-travail des agents, et remettre l'humain au centre", a fait valoir Marina Ferrari, secrétaire d'Etat chargée du numérique.

8 commentaires

  • 24 avril 18:24

    Je demande à voir ... si BEBERT sera capable de comprendre notre fiscalité !


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