La Russie avait demandé au Kazakhstan d'expulser l'ambassadeur ukrainien qui avait appelé à "tuer" des Russes.
![Le président kazakhstanais Kassym-Jomart Tokayev en 2019. ( AFP / VYACHESLAV OSELEDKO )](https://s.brsimg.com/static-000/cache/i/content/images/b/a/a/baa6eb7bf9fa21d41eb850659b97346e-760x521.jpg)
Le président kazakhstanais Kassym-Jomart Tokayev en 2019. ( AFP / VYACHESLAV OSELEDKO )
Le Kazakhstan a dit jeudi 6 octobre avoir convoqué l'ambassadeur russe en place dans ce grand pays d'Asie centrale pour une "conversation sérieuse", après que Moscou a exigé l'expulsion de son homologue ukrainien dans le pays.
" L'ambassadeur (russe) a été convoqué au ministère des Affaires étrangères pour une conversation sérieuse . Nous avons échangé sur la déclaration de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, qui ne correspond pas à l'esprit d'un partenariat stratégique d'égal à égal", a affirmé la diplomatie kazakhe dans un communiqué.
Les propos de l'ambassadeur ukrainien ne passent pas
Cette semaine, Mme Zakharova avait fustigé "avec un profond regret" que le Kazakhstan n'ait pas honoré sa promesse d'expulser l'ambassadeur ukrainien au Kazakhstan, Petro Vroublevskiï, qui avait appelé un peu plus tôt à "tuer" des Russes.
Celui-ci s'est depuis excusé pour ces propos.
"Ça a été une conversation assez franche", a indiqué jeudi le ministère kazakh des Affaires étrangères.
La veille, le ministère avait dénoncé dans un communiqué les propos de Mme Zakharova, tout en reconnaissant "le caractère inacceptable" des commentaires faits par M. Vroublevskiï.
Un accord a depuis été trouvé entre Kiev et Astana pour le rappel de M. Vroublevskiï dans la capitale ukrainienne.
Le Kazakhstan tourné vers l'Occident
Cet épisode est toutefois un nouveau point d'achoppement entre la Russie et le Kazakhstan, deux partenaires membres d'une union économique et douanière.
Les relations entre les deux pays se sont tendues après le début de l'offensive russe en Ukraine, Astana cherchant à préserver ses bonnes relations avec l'Occident.
Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev s'est, lui, prononcé publiquement à plusieurs reprises contre l'intervention russe en Ukraine et il a promis de protéger les citoyens russes fuyant la mobilisation dans son pays.
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