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JO 2024-"Il n'y a pas d'inquiétude sur la sécurité privée", assure Nuñez
information fournie par Reuters 25/04/2024 à 19:09

par Vincent Daheron

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a assuré jeudi que l'État n'était pas inquiet pour le dispositif de sécurité privée déployé lors des Jeux olympiques, du 26 juillet au 11 août.

"Je ne confirme pas ce qu'on a pu lire dans un grand quotidien", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à la préfecture de police.

Il faisait référence à un article du Monde publié mardi faisant état d'inquiétudes quant à une possible pénurie d'agents de sécurité privée. "L'État ne peut se satisfaire de l'ampleur de ces défaillances", est-il écrit dans le compte rendu de la réunion du comité ministériel des Jeux olympiques et paralympiques du 15 avril, cité par le journal.

"Il n'y a pas d'inquiétude de ce point de vue", a souligné Laurent Nuñez. "Nous travaillons toujours sur les mêmes bases avec cette complémentarité, ce continuum entre les forces de sécurité intérieure, les polices municipales et la sécurité privée."

"Pour l'instant, nous en sommes là, nous n'avons pas de raisons pour être inquiets."

"Vous savez très bien que pour la cérémonie d'ouverture, on a un dispositif qui est massivement un dispositif étatique", a-t-il ajouté alors que le document révélé par Le Monde préconise une reprise en main des opérations par l'État, en plus des 45.000 policiers et gendarmes déjà mobilisés le 26 juillet.

Selon Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop), 98% des besoins en sécurité privée sont désormais couverts avec 105 entreprises qui ont remporté des marchés publics.

"Il n'y a pas de défaillance en l'état", a ajouté Marc Guillaume, le préfet de Paris et de la région Île-de-France. "Nous devions, en Île-de-France, former 20.000 personnels de sécurité privée au 1er juillet, nous en avons formé 20.000 au 1er mars."

"L'Etat avait débloqué 46 millions d'euros pour acheter ces formations, il est en train de débloquer des fonds supplémentaires pour continuer ces formations", a-t-il ajouté.

(Reportage de Vincent Daheron, édité par Sophie Louet)

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