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L'Angleterre ne replongera pas dans une spirale inflationniste, assure Johnson
information fournie par Reuters 05/10/2021 à 13:05

L'ANGLETERRE NE REPLONGERA PAS DANS UNE SPIRALE INFLATIONNISTE, ASSURE JOHNSON

L'ANGLETERRE NE REPLONGERA PAS DANS UNE SPIRALE INFLATIONNISTE, ASSURE JOHNSON

par Guy Faulconbridge et Kate Holton

LONDRES (Reuters) - Le Premier ministre britannique Boris Johnson a écarté mardi le risque pour la cinquième économie mondiale d'un retour à l'inflation galopante des années 70.

A l'époque, la Grande-Bretagne, "l'homme malade de l'Europe", avait dû faire face à une explosion du chômage et de l'inflation, et à une chute de la production industrielle.

Interrogé sur la BBC, Boris Johnson a assuré que le Royaume-Uni n'était pas en crise, alors que le pays est confronté à des problèmes d'approvisionnement et un déficit de carburants sous l'effet conjugué du Brexit et de la pandémie de COVID-19.

"Je pense au contraire que ce que l'on observe dans l'économie britannique, et de fait dans l'économie mondiale, (...) c'est l'effet sur les chaînes d'approvisionnement des tensions inhérentes au réveil d'un géant", a-t-il déclaré.

Prié de dire si un retour à une situation inflationniste semblable à celle des années 70 était à craindre, il a répondu: "Je ne pense pas que le problème se présentera de cette manière, et je pense en fait que la capacité naturelle de ce pays à remédier à ses problèmes de logistique et de chaînes d'approvisionnement est très forte."

Boris Johnson a en outre déclaré que les entreprises devaient se défaire d'une trop forte dépendance à la main-d'oeuvre étrangère.

Conséquence du Brexit et ses nouvelles règles d'immigration et du COVID-19, le manque de chauffeurs routiers en Grande-Bretagne a sévèrement perturbé les chaînes d'approvisionnement du pays, de l'alimentaire au carburant.

Des journalistes de Reuters rapportent avoir vu mardi des soldats en treillis et des instructeurs conduire des camions-citernes dans un dépôt pétrolier dans le sud de l'Angleterre.

La situation a contraint Londres à autoriser 5.000 nouveaux visas pour des conducteurs européens de poids lourds. Boris Johnson a indiqué que 127 conducteurs avaient postulé, mais un article du quotidien The Times publié mardi n'en dénombre que 27.

Selon des journalistes de Reuters, de nombreuses stations-service sont toujours fermées mardi à Londres et dans le sud de l'Angleterre.

(Reportage Guy Faulconbridge et Kate Holton avec Hannah McKay, Gerhard Mey et Henry Nicholls; version française Valentine Baldassari, édité par Sophie Louet)

2 commentaires

  • 05 octobre 14:11

    Qui va envisager d'aller travailler en Angleterre après le mépris affiché par ce pays pour les étrangers?


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