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L'Onu dit recevoir des informations sur des fosses communes à Marioupol
information fournie par Reuters 25/03/2022 à 13:20

L'ONU DIT RECEVOIR DES INFORMATIONS SUR DES FOSSES COMMUNES À MARIOUPOL

L'ONU DIT RECEVOIR DES INFORMATIONS SUR DES FOSSES COMMUNES À MARIOUPOL

GENEVE (Reuters) - La cheffe de la mission de surveillance du Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'Onu en Ukraine a déclaré vendredi que les observateurs onusiens recevaient de plus en plus d'informations sur la présence de fosses communes dans la ville ukrainienne de Marioupol assiégée par les forces russes.

L'une de ces fosses communes contiendrait environ 200 corps, a précisé Matilda Bogner pendant une visioconférence. Une partie des informations recueillies par l'Onu provient de l'analyse d'images satellites, a-t-elle dit.

Selon la responsable des Nations unies, plus d'un millier de civils ont été tués en Ukraine depuis le début de l'invasion russe il y a un mois, et la mission de surveillance qu'elle dirige s'emploie à documenter des attaques indiscriminées menée par les deux camps.

Les observateurs onusiens ont notamment recueilli des informations sur des civils tués par les forces russes alors qu'ils tentaient de fuir Marioupol en voiture, ainsi que sur la disparition forcée de responsables ukrainiens qui seraient pris en otage, a indiqué Matilda Bogner.

Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme enquête également sur des allégations de transfert forcé de population civile de Marioupol vers la Russie, a-t-elle ajouté.

Marioupol étant totalement encerclée et pilonnée par les forces russes, il est difficile de savoir de manière indépendante ce qui s'y passe.

Vendredi, la municipalité de la ville portuaire a dit avoir recueilli des témoignages selon lesquels quelque 300 personnes auraient été tuées dans le bombardement, le 16 mars, du théâtre d'art dramatique de la ville, dont le sous-sol servait d'abri à la population.

La municipalité a précisé dans un communiqué ne pas être en mesure de fournir elle-même un bilan consolidé.

Environ 130 personnes ont été extraites vivantes des décombres du théâtre, avaient dit les autorités ukrainiennes dans les jours qui avaient suivi le bombardement, mais le nombre de personnes prises au piège dans le sous-sol n'a pas été établi avec certitude.

Les autorités de Kyiv ont accusé l'armée russe d'avoir mené une frappe aérienne contre le théâtre, ce que Moscou a démenti, affirmant ne pas cibler les civils et imputant l'explosion au "bataillon Azov", une unité ayant incorporé pendant la guerre de 2014 dans le Donbass des militants néonazis, et qui a depuis été intégré à la garde nationale ukrainienne.

(Reportage Emma Farge à Genève, avec le bureau de Lviv, version française Tangi Salaün)

22 commentaires

  • 25 mars 17:07

    paspil, vous faites erreur: la libre expression d'une opinion personnelle doit être évidemment protégée mais il ne s'agit en rien de cela. Une propagande éhontée et organisée, une désinformation évidente destinées à nuire à un peuple martyrisé, des slogans caricaturaux à répétition et même des calomnies sont inacceptables. Que ces ennemis du monde libre s'appliquent les règles de leur despote sanguinaire, avec une peine de 15 ans de prison pour information mensongère


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