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La France doit participer davantage aux essais cliniques, selon le lobby du médicament
information fournie par Boursorama avec AFP 30/01/2024 à 17:39

Un laboratoire pharmaceutique. (illustration) ( AFP / THOMAS LOHNES )

Un laboratoire pharmaceutique. (illustration) ( AFP / THOMAS LOHNES )

Le syndicat des entreprises du médicament (Leem) a appelé mardi à augmenter de 25% la participation de la France aux essais cliniques internationaux dans les trois prochaines années pour éviter le déclassement.

"La France ne participe plus malheureusement qu'à un essai clinique sur deux lancé en Europe", a observé Thierry Hulot, le président du Leem, au cours d'une conférence de presse.

Au sein de l'Union européenne, l'Espagne se classe au premier rang (810 essais) devant l'Allemagne et la France (636 essais) dans la participation aux essais cliniques internationaux.

Dans le domaine de l'oncologie, qui concerne 30% des essais dans le monde, la France conserve sa deuxième place derrière l'Espagne mais se trouve talonnée par l'Allemagne et le Royaume-Uni selon des données du Leem.

Le lobby des entreprises du médicament, qui rappelle que les essais cliniques apportent un premier accès à de nouveaux médicaments, préconise de réduire leur délai de lancement à 120 jours.

"En France, il faut 160 jours pour mettre en place un essai clinique, dans certains pays, l'essai pendant ce temps-là est quasiment terminé", illustre M. Hulot.

Face à ce "délai incroyablement long", le Leem prône "un choc de simplification pour la recherche clinique qui permettra de gagner des jours et d'améliorer la qualité de vie des patients", a-t-il ajouté.

Parmi les moyens d'action: des "essais cliniques au domicile du patient" ou encore des "formulaires de consentement électronique".

1 commentaire

  • 30 janvier 19:30

    Il faudrait un chic de simplification partout... mais qu'est-ce qui va justifier nos 5,7 millions de fonctionnaires ?


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