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La parodie de la "Cène" durant la cérémonie d'ouverture critiquée
information fournie par Reuters 27/07/2024 à 18:49

Les anneaux olympiques illuminés sur la Tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024

Les anneaux olympiques illuminés sur la Tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024

La parodie de La Cène de Léonard de Vinci durant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui incluait drag queens, mannequin transgenre et chanteur quasiment nu et peint en bleu, a attiré les critiques des évêques de France et de l'extrême droite.

La cérémonie "a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme", a déploré dans un communiqué publié samedi la Conférence des évêques de France, qui a néanmoins salué de "merveilleux moments de beauté, d'allégresse" au cours du spectacle de près de quatre heures.

Des figures de l'extrême droite européenne ont également déploré les libertés prises par le metteur en scène du spectacle, Thomas Jolly.

"À tous les chrétiens du monde qui regardent la #cérémoniedouverture et se sont sentis insultés par cette parodie drag queen de la Cène, sachez que ce n’est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations", a écrit vendredi sur X l'eurodéputée (ex-Reconquête) Marion Maréchal.

En Italie, le ministre Matteo Salvini (La Ligue) a estimé qu'"ouvrir les JO en insultant des milliards de chrétiens dans le monde entier est un mauvais départ".

"On ne peut pas être Charlie quand il s’agit du Prophète et ne plus l’être quand il s’agit de la Cène", a rétorqué sur X la députée écologiste française Sandrine Rousseau.

Lors de la scène en question, évoquant Jésus et ses douze apôtres rassemblés pour le dernier souper, plusieurs drag queens entouraient la DJ française Barbara Butch, connue notamment pour son combat contre l'homophobie, tandis que le chanteur Philippe Katerine, le corps peint en bleu, figurait le dieu grec Dionysos émergeant d'un plat géant couvert de fleurs et de légumes.

Le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture a assuré samedi ne pas avoir voulu "[s]e moquer ou choquer".

"En France, on a le droit de s'aimer, comme on veut, avec qui on veut, en France on a le droit de croire et de ne pas croire. En France, on a beaucoup de droits", a dit Thomas Jolly lors d'une conférence de presse.

(Reportage de Michel Rose et Julien Pretot à Paris et Giselda Vagnoni à Rome, rédaction de Pritha Sarkar, version française Corentin Chappron)

25 commentaires

  • 28 juillet 14:27

    ce sont les jeux de paris mais surement pas de la France.


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