Le laboratoire Servier à Gidy (Loiret) ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )
Le laboratoire français Servier a annoncé mercredi l'inauguration de sa propre unité de production de biomédicaments, un investissement de 86 millions d'euros qui a permis de créer une soixantaine d'emplois.
Cette installation, située sur son site historique de Gidy (Loiret), "permettra à Servier de produire en France des principes actifs issus de cellules vivantes, destinés à ses études pré-cliniques et cliniques" ainsi que des produits finis stériles et injectables, selon un communiqué du groupe.
Cette unité baptisée Bio-S est "destinée à développer plus rapidement des thérapies novatrices, notamment dans le domaine de l'oncologie", secteur prioritaire de Servier, qui y consacre 70% de son budget de R&D.
Son démarrage opérationnel est attendu pour le courant du second semestre 2025.
Le groupe rappelle disposer de 61 projets de recherche et de développement, dont plus de 50% concernent des biomédicaments potentiels, issus non pas de synthèse chimique mais d'organismes vivants.
Il a investi en outre 43 millions d’euros dans des travaux d’extension de son unité d’appui clinique (UAC), un centre spécialisé dans la préparation des médicaments pour les essais cliniques, créant ainsi un campus intégré de recherche et développement en bioproduction à Gidy.
En regroupant ainsi ses activités de bioproduction sur un seul et même site, du principe actif clinique biologique jusqu'à la distribution des lots cliniques, le deuxième laboratoire pharmaceutique français dit contribuer à "renforcer la souveraineté sanitaire française et européenne".
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