Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Le Niger, le Burkina Faso et le Mali vont déployer une force conjointe de 5.000 soldats - ministre
information fournie par Reuters 22/01/2025 à 09:17

Une force conjointe de 5.000 soldats du Niger, du Burkina Faso et du Mali, pays du Sahel dirigés par des juntes militaires, sera bientôt déployée dans la région, qui est en proie à des attaques djihadistes, a déclaré le chef de la défense du Niger à la télévision d'État.

Les juntes de ces trois pays d'Afrique de l'Ouest, qui ont pris le pouvoir à la suite d'une série de coups d'État entre 2020 et 2023, ont décidé l'année dernière de faire face ensemble aux menaces qui pèsent sur leur sécurité, après avoir rompu des liens militaires et diplomatiques avec la France, l'ancienne puissance coloniale, et d'autres puissances occidentales.

Le ministre nigérien de la Défense, Salifou Mody, a dit que la nouvelle force disposerait de ses propres moyens aériens, équipements et ressources en matière de renseignement et qu'elle opérerait sur l'ensemble du territoire des trois pays, qui ont conclu un pacte de défense mutuelle connu sous le nom d'Alliance des États du Sahel (AES).

"La force unifiée de l'AES est presque prête, avec un effectif de 5.000 personnes", a déclaré mardi Salifou Mody.

"Ce n'est qu'une question de semaines avant que cette force ne soit visible sur le terrain", a-t-il ajouté, précisant que certaines opérations conjointes avaient déjà eu lieu.

La violence, alimentée par une décennie de combats contre des groupes islamistes liés à Al-Qaïda et à l'État islamique, s'est aggravée depuis les coups d'État dans la région. Quelque 2,6 millions de personnes étaient déplacées dans la région à la fin du mois de décembre, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

La création de l'alliance survient à la suite de la décision des trois pays de se retirer de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui leur demande encore de revenir sur cette décision qui porte un coup à des décennies d'intégration régionale.

(Boureima Balima, rédigé par Alessandra Prentice ; version française Diana Mandiá ; édité par Augustin Turpin)

1 commentaire

  • 09:37

    Connaissant l’Afrique cette force est vouée à l’échec !


Signaler le commentaire

Fermer