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Le PDG d'UniCredit exclut une OPA sur Commerzbank, qui "serait un acte agressif"
information fournie par Boursorama avec AFP 19/09/2024 à 10:35

( AFP / GABRIEL BOUYS )

( AFP / GABRIEL BOUYS )

Le PDG de la deuxième banque italienne UniCredit, Andrea Orcel, a exclu jeudi de lancer une offre publique d'achat (OPA) sur l'allemande Commerzbank, mais a confirmé demander autorisation à la Banque centrale européenne (BCE) d'augmenter sa part à 29,9%, dans un entretien au quotidien Il Messaggero.

Interrogé sur une éventuelle OPA, il a assuré qu'elle ne figurait pas parmi ses options car "ce serait un acte agressif". Avec un feu vert de la BCE, "nous pourrons agir" si l'Etat allemand décide de mettre en vente sa part restante de 12%, a-t-il fait valoir.

UniCredit avait surpris les marchés en annonçant il y a une semaine l'acquisition de 9% de Commerzbank, recapitalisée à grands frais par Berlin après la crise de 2009, et en laissant entendre qu'elle pourrait encore monter au capital.

Une part de 4,49% a été rachetée dans le cadre d'une procédure accélérée pour le compte de l’État allemand pour 702 millions d'euros, ce qui porte le montant de l'ensemble de l'acquisition à environ 1,4 milliard d'euros.

Cette annonce a relancé des spéculations sur un éventuel rachat total de Commerzbank par la banque italienne qui possède déjà le prêteur allemand HypoVereinsbank.

M. Orcel avait vanté lundi "le potentiel" d'une éventuelle fusion entre UniCredit et Commerzbank et la "valeur ajoutée considérable" qu'elle pourrait apporter aux différentes parties.

"Ce n'est pas un secret depuis de nombreuses années que nous voyons un potentiel dans une fusion", a-t-il déclaré au quotidien financier Handelsblatt.

"Le gouvernement allemand nous a vendu les actions, nous étions en discussion avec eux depuis un certain temps, il était important pour nous de mesurer un certain niveau de consensus", a expliqué M. Orcel au Messaggero.

UniCredit sollicitera le feu vert de la BCE pour monter jusqu'à 29,9%, car "lorsque le gouvernement voudra mettre en vente sa part résiduelle, si nous sommes appréciés et les conditions, y compris en termes de prix, sont remplies (...) nous pourrons agir", a-t-il relevé.

"Les institutions allemandes doivent décider de ce qu'il convient de faire. Nous voulons de la clarté, car nous n'avons pas d'arrière-pensées", a-t-il assuré.

"Il n'y a pas d'urgence, voyons comment la situation évolue, nous nous mettrons d'accord sur ce qu'il convient de faire", a ajouté M. Orcel.

Quant à la possibilité que Deutsche Bank tente de barrer la route à la banque italienne en rachetant des parts de Commerzbank, il s'est contenté de dire: "Nous sommes dans un marché libre".

1 commentaire

  • 19 septembre 10:41

    On ne vas pas le faire
    mais si l'etat allemand est d'accord.. on y vas...

    Tout est dit


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