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Le taxi volant City Airbus a effectué son premier vol
information fournie par Boursorama avec LabSense 24/02/2020 à 08:30

Le premier taxi volant européen prend son envol. Ce n'est pas de la fiction : le tout premier taxi à décollage vertical City Airbus a effectué son premier vol libre. Si les images ont été rendues publiques il y a quelques jours, le vol d'essai aurait été effectué à la fin de l'année 2019. Un décollage réussi pour les deux entreprises partenaires Airbus et la RATP qui entendent profiter des Jeux Olympiques pour lancer leurs services parisiens en 2024. Le point sur les enjeux de ce déploiement.

iStock-Chesky_W

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Un service parisien en 2024

En mai dernier, Airbus et la RATP ont annoncé avoir conclu un partenariat pour « étudier l'intégration des véhicules volants dans le transport urbain ». Les deux entreprises ont jeté leur dévolu sur le ciel de l'Ile-de-France où une « étude de faisabilité de services de mobilité aérienne urbaine » a été lancée. Sur le papier, les ambitions de la RATP sont alléchantes : une course de 30 km en zone à forte densité démographique en une quinzaine de minutes, avec un tarif de 1 à 2 euros du kilomètre, et ce dès 2024. Exit les courses de taxi interminables et les embouteillages sur le boulevard périphérique. Si la RATP vise une première exploitation dès 2024, il faudra cependant patienter jusqu'en 2030 pour espérer un déploiement suffisant pour décongestionner la circulation au sol dans les zones critiques.

Une concurrence internationale

Dans la course aux taxis aériens, la concurrence internationale fait rage. En janvier, le géant japonais Toyota a annoncé avoir investi 394 millions de dollars dans Joby Aviation, une entreprise californienne développant un petit avion électrique à décollage vertical. Conçu pour faciliter les transports urbains, l'engin devrait jouir d'une autonomie de 240 km, pour une vitesse de 320 km/h maximum. Il y a quelques semaines, le groupe sud-coréen Hyundai annonçait son implication dans la production d'appareils volants pour Uber. Hyundai a précisé qu'il allait en parallèle fabriquer, à échelle industrielle, des véhicules électriques capables de voler à une altitude de 300 à 600 mètres et d'atteindre une vitesse de 289 km/h. Loin devant, l'entreprise chinoise Ehang a effectué les premiers vols d'essai de son taxi drone en 2018. Ehang serait en passe d'obtenir l'autorisation de l'Administration de l'aviation civile de Chine, lui permettant de faire voler ses appareils commerciaux cette année.

Un déploiement complexe en France

Si la technologie du City Airbus semble techniquement au point, le déploiement se heurtera à un grand nombre d'obstacles. La mise en service de ce type d'appareils nécessitera en effet la création d'une législation spécifique et d'un solide service de gestion tenant compte des nuisances sonores et visuelles des vols à basse altitude dans les zones urbaines. Le taxi volant se présente néanmoins comme une alternative solide et réaliste aux déplacements au sol dans les zones urbaines. Selon une étude du Centre for Economics and Business Research (CEBR) publiée en 2014, la congestion routière coûterait près de 46 millions d'euros par jour en France.

2 commentaires

  • 24 février 09:59

    Pour l'environnement : 1 pas en avant avec certaines initiatives, 100 en arrière avec ce genre de stupidités.


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