La première alerte, en France, remonte… au 7 janvier 1973 ! Ce jour-là, le journal Que choisir publie une petite bombe : une carte des côtes européennes comprenant la teneur de mercure retrouvée dans des moules. « Ne mangez pas trop de poisson », « Les moules aussi sont polluées ! » s'affole le magazine, conseillant carrément aux lecteurs de les bannir de leur table et de ne plus en manger.
Le vent de panique se calme quelques semaines plus tard, quand on découvre que les contrôles régulièrement effectués sur le littoral et dans les conserves de thon pêchés par des bateaux français présentent des résultats beaucoup plus rassurants que les données de la revue : les doses de mercure retrouvées ne dépassent pas 0,3 ou 0,4 mg/kg. En revanche, précisent alors les chercheurs, des cargaisons de thons congelés expédiés de Californie (et refoulées par les douanes) en contiennent parfois jusqu'à 1,6 mg/kg…
Ces chiffres vous rappellent quelque chose ? Vous y êtes : ce sont exactement les mêmes que ceux « révélés » ce mardi 29 octobre par l'association Bloom, ONG en lutte depuis 2005 contre le chalutage profond, dont l'étude choc, à laquelle s'est associée Foodwatch, est massivement relayée par l'ensemble des médias français.
Des teneurs en mercure en dessous des seuils légauxL'ONG a fait tester 148 boîtes de thon en conserve et s'alarme des quantités de « poison » retrouvées :
... Source LePoint.fr
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