Messi en Asie : une partie de chasse à l'homme-sandwich
Lionel Messi se retrouve au cœur d’un miniscandale d’État à l’occasion de la tournée asiatique de l’Inter Miami, son nouveau club. Il (re)découvre à cette occasion les inconvénients d'être considéré comme un produit marketing.
Lionel Messi n’a pas joué une seconde lors du match amical contre une sélection All Stars de Hong Kong qui s’est tenu le 4 février dans le plus célèbre port chinois. S’il était bel et bien présent sur place, il est resté sur le banc en raison d’une élongation des ischio-jambiers. Le public (près de 40 000 spectateurs) a peu goûté ce qu’il a considéré comme une arnaque. Il lui avait été promis d’apercevoir l’ancienne gloire du Barça et champion du monde en titre. La seule bonne raison de débourser l’équivalent de 115 euros pour une rencontre de gala de l’Inter Miami qui compte, on s’en doute, peu de supporters dans l’ex-colonie britannique. Le scandale a pris une dimension politique, puisque le ministre des Sports du gouvernement local affirme que Tatler Asia, le promoteur qui avait programmé cette rencontre ô combien rentable, s’était engagé à fournir au moins 45 minutes de la Pulga en crampons et en mouvement. « Avant le début du match, l’organisateur Tatler Asia a réaffirmé que Messi allait jouer en deuxième mi-temps. » En revanche, le contrat comportait bien une exception en cas de blessure. Un quiproquo qui a valu à David Beckham, copropriétaire et figure de proue médiatique de la franchise floridienne, un moment un peu gênant lorsqu’il a remercié une assistance qui le huait abondamment.
#NOW: David Beckham gets booed at the Hong Kong Stadium. pic.twitter.com/xbkt1BfbOf…
Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com
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