En préambule du sommet "Choose France", le Premier ministre a vanté l'action de l'exécutif en matière d'impôts des entreprises, ainsi que le chantier de simplification des normes.
Gabriel Attal, à La Rochelle, le 10 mai 2024 ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )
Quelques heures avant l'ouverture à Versailles du sommet "Choose France" destiné à promouvoir les investissements étrangers dans le pays, Gabriel Attal a salué au siège parisien de la banque américaine Morgan Stanley "l'attractivité retrouvée" de la France, lundi 13 mai.
Aux côtés de Ted Pick, le PDG de la banque américaine qui a étendu ses activités en France, le chef du gouvernement a pointé "plusieurs symboles", dont celui de "la confiance", "la confiance dans l'Union européenne, la confiance dans notre pays" et celui de "l'attractivité, l'attractivité retrouvée depuis 2017 par notre pays". Morgan Stanley, passée en trois ans de 150 à 400 salariés en France, doit accueillir un nouveau campus européen à Paris et créer ainsi 100 emplois supplémentaires.
"Paris est vraiment devenu un centre gagnant de l'Europe", a ainsi salué Ted Pick. Dans les colonnes des Echos , le PDG de la banque a par ailleurs fait l'éloge des "efforts" faits par la France, qui selon lui "met beaucoup de sérieux et d'attention à être considérée comme un acteur mondial fiable et solide" .
"Ce pays où il fait bon entreprendre, bon investir, bon créer"
"La réalité, c'est que nous récoltons les fruits du Brexit", soit la sortie du Royaume-uni de l'Union européenne, a fait valoir pour sa part Gabriel Attal, en rappelant avoir baissé de 3 milliards d'euros les impôts des entreprises et engagé une simplification des normes. La France "c'est ce pays où il fait bon entreprendre, bon investir, bon créer", a-t-il vanté.
Le chef du gouvernement a aussi promis de soutenir une proposition de loi du député Renaissance Alexandre Holroyd, qui permettrait notamment aux sociétés cotées d'émettre des actions à "droit de vote multiple" et simplifierait les procédures de levée de capitaux. Le Premier ministre devait se rendre ensuite au sommet "Choose France", qui réunit à Versailles quelque 180 patrons étrangers, pour présider à son ouverture un déjeuner, une première, auquel participera le commissaire européen au marché intérieur, l'ancien ministre des Finances Thierry Breton.
Le gouvernement attend de cette 7e édition de Choose France plus 15 de milliards d'euros d'annonces d'investissements, un "record" illustrant la réindustrialisation en cours, selon lui.
Après avoir visité deux entreprises emblématiques de ces investissements, le président Emmanuel Macron arrivera à son tour à Versailles où il présidera deux tables rondes, avant des entretiens bilatéraux et une séance de questions-réponses avec l'ensemble des patrons. La journée se terminera par un dîner dans la prestigieuse galerie des Glaces.
Ces dernières années, le gouvernement a érigé en priorité l'attractivité de la France, avec en toile de fond la volonté de réindustrialiser le pays dans le sillage de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, et d'attirer les entreprises financières après le Brexit, au travers de réformes liées au marché du travail et à la fiscalité.
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