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Nucléaire : la France et EDF en lice pour construire la première centrale du Kazakhstan
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/12/2024 à 15:50

Fort d'importantes ressources en uranium, le pays d'Asie centrale est toutefois à la peine en matière de production d'électricité, et se tourne désormais vers l'atome.

(illustration) ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

(illustration) ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Le Kazakhstan a annoncé vendredi 6 décembre négocier avec la France pour la construction de la première centrale nucléaire de ce pays d'Asie centrale regorgeant d'uranium, un projet où la Russie, la Chine et la Corée du Sud sont également sur les rangs.

Ces négociations menées avec le géant Electricité de France (EDF), sa filiale Framatome et Arabelle Solutions (fournisseur de turbines pour des réacteurs) sont le premier pas concret un mois après que le président français Emmanuel Macron a proposé au Kazakhstan une aide dans le domaine du nucléaire civil.

"La partie française s'est déclarée prête à accompagner le Kazakhstan dans la mise en oeuvre du projet de construction de centrale nucléaire", indique un communiqué du ministère kazakh de l'Energie, précisant que les entretiens avaient eu lieu à Paris du 4 au 6 décembre. D'après la même source, la délégation kazakhe "a également visité l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et une usine de production d'équipements pour centrales nucléaires".

Russie, Chine et Corée du sud sont aussi sur les rangs

Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique, est le premier producteur mondial d'uranium (43%) et troisième fournisseur d'uranium naturel à l'Union européenne, mais manque cruellement d'électricité pour sa consommation intérieure.

La rencontre entre entreprises françaises et les autorités kazakhes intervient quelques jours après que le président russe Vladimir Poutine a assuré avoir "prêté beaucoup d'attention" à la question de la construction de la centrale lors de son entretien avec le président Kassym-Jomart Tokaïev au Kazakhstan. Car Moscou, puissance historique en Asie centrale, est aussi en lice via son fleuron national du nucléaire Rosatom, tout comme la Chine, désormais incontournable dans la région, et la Corée du Sud, à la présence non négligeable.

La centrale, dont la construction a été validée lors d'un référendum sans surprise à l'automne, doit être bâtie près du village à moitié abandonné d'Ulken (sud), sur les bords du lac Balkhach, le deuxième plus grand d'Asie centrale. En Ouzbékistan voisin, le géant russe Rosatom va construire une petite centrale nucléaire et a proposé au Kirghizstan un projet similaire.

3 commentaires

  • 07 décembre 09:33

    Paspil s imagine que l'on peut arrêter une centrale nucléaire très rapidement des qu il y a une bonne brise. Il faut 8 jours pour arrêter ou redémarrer une centrale. Seul l'hydraulique peut être arrêter aussi vite ( ouverture ou fermeture des vannes)


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