Rares sont ceux aujourd'hui qui n'ont pas une présence sur au moins un réseau social. Si les plus jeunes sont de plus en plus nombreux à délaisser Facebook, Instagram, Snapchat et Twitter constituent toujours des alternatives. Depuis plusieurs années déjà, de nombreux experts évoquent l'addiction aux réseaux sociaux. Une chose est sûre : ces derniers rythment de plus en plus les débats dans l'espace public. Et de nombreux mouvements citoyens sont nés sur les réseaux sociaux, comme ceux créés à partir du hastag #BlackLivesMatter ou encore #MeToo.
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Force est de constater que, très souvent, ils sont aussi un concentré de polémiques, de fakes, d'invectives et de harcèlement. C'est cette situation que dénonce Gaspard K?nig, philosophe et président du think tank Generation libre dans une tribune publiée par Les Échos. Le philosophe libéral, qui collabore également au Point
, explique ainsi comment il a « débranché » pendant l'été. Sans Facebook, sans Twitter, il décrit ainsi avoir « recouvré trois fonctions intellectuelles essentielles : concentration, densité, complexité. Je me suis surpris à lire des heures durant sans lever le nez, à reprendre le fil d'un dialogue intérieur depuis longtemps interrompu, et à suivre des pensées de traverse hors de mes...
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