Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Pouvoir d'achat : parler de "tsunami d'inflation" n'est "pas lucide" et "très exagéré", selon Clément Beaune
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/11/2022 à 11:53

Le ministre des Transports Clément Beaune le 11 octobre 2022 à Paris. ( AFP / THOMAS SAMSON )

Le ministre des Transports Clément Beaune le 11 octobre 2022 à Paris. ( AFP / THOMAS SAMSON )

L'expression "tsunami d'inflation" - employée par le président du comité stratégique d'E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, - peut "angoisser, ce n'est pas très précis", a justifié le ministre des Transports Clément Beaune sur Europe 1 ce mardi 15 novembre.

Selon l'Insee ce mardi 15 novembre, la hausse des prix à la consommation en France a bien accéléré à 6,2% sur un an au mois d'octobre.

Faut-il craindre, comme le président du comité stratégique d'E.Leclerc Michel-Edouard Leclerc, un "tsunami d'inflation" avec une inflation à deux chiffres, comme dans d'autres pays d'Europe ? "Il ne faut chercher ni l'affolement, ni la naïveté", a répondu le ministre des Transports Clément Beaune sur Europe 1 ce mardi.

L'expression "tsunami d'inflation" peut "angoisser, ce n'est pas très précis, je ne crois pas que ce soit lucide je crois que c'est très exagéré", a-t-il poursuivi. "Il y a une situation d'augmentation des prix, on le voit et on le vit. Sur le carburant, les trains, l'énergie, on prend des mesures pour ne pas gâcher les choses", a poursuivi le ministre.

"Plutôt que de qualifier les choses, je préfère donner des indications, des orientations pour les Français. L'idée n'est pas de livrer les Français à eux-mêmes mais d'aider les plus modestes, il y a une situation économique difficile : on accompagne", a conclu Clément Beaune.

Flambée des prix de l'alimentation

Cette nouvelle accélération de l'inflation, après deux mois de ralentissement en août et septembre, est due à la flambée des prix de l'alimentation, qui bondissent de 12% sur un an, et de l'énergie, qui galopent avec 19,1% de hausse, précise l'Institut national de la statistique.

Les prix de l'ensemble des produits frais ont augmenté de 17,3% sur un an et ceux des légumes frais ont explosé de 33,9%, les fruits prenant pour leur part 8%. Les prix des produits manufacturés augmentent également (4,2%), quoique nettement moins, tandis que ceux des services progressent de 3,1%. Sur un mois, l'indice des prix à la consommation prend 1,0%, confirme également l'Insee, ceux de l'énergie rebondissant de 5,8% par rapport à septembre, tandis que l'alimentaire augmente de 1,7%.

Enfin, l'indice des prix à la consommation harmonisé, utilisé pour les comparaisons au niveau européen, augmente de 7,1% sur un an en octobre, après 6,2% en septembre. Ce niveau de hausse des prix reste toutefois inférieur à la moyenne de la zone euro, dans laquelle l'inflation a atteint le mois dernier le niveau record de 10,7%.

3 commentaires

  • 15 novembre 16:58

    Il ne fait pas les courses lui et est nourri par le contribuable à la cantine de l'AN.


Signaler le commentaire

Fermer