L'ancienne présidente du Rassemblement national (RN) a été entendue par la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères.

Marine Le Pen, à Paris, le 22 mars 2023 ( AFP / BERTRAND GUAY )
"Si cela m'avait engagé à quoi que ce soit, je n'aurais pas signé". Au micro de la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, Marine Le Pen a nié mercredi 24 mai tout "tropisme russe" quant au prêt contracté en Russie par son parti, accusant au passage Emmanuel Macron.
A propos de ce prêt de neuf millions d'euros contracté en 2014, dont il s'agit de déterminer s'il a donné lieu à des contreparties politiques, "je signe un prêt avec une banque, je ne signe pas un prêt avec Vladimir Poutine", a martelé la candidate malheureuse à la présidentielle.
"Ces accusations (de collision avec Moscou) ont été proférées par quelqu'un qui a mon sens n'avait pas la possibilité de le faire moralement: le président", a ensuite ajouté Marine Le Pen, en allusion à Emmanuel Macron.
"Un candidat à la présidentielle doit toujours éviter de tomber dans la diffamation et la calomnie de ses adversaires politiques", a lancé la cheffe de file des députés RN.
Ce prêt russe fut au cœur des attaques portées par les adversaires de la triple candidate malheureuse à la présidentielle, en premier lieu le président Emmanuel Macron, qui avait estimé qu'elle parlait "à (son) banquier quand elle parle de la Russie", lors du débat d'entre-deux tours de la présidentielle de 2022.
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