Le buddha blue inquiète les parents. Près de 4 % des jeunes de moins de 17 ans l'auraient expérimenté au moins une fois, selon une étude publiée en 2018. Cette drogue de synthèse a fait son apparition il y a quelques années et circule en France depuis 2014. Accessible pour une dizaine d'euros sur Internet, elle se présente sous la forme d'un liquide à mettre dans une cigarette électronique, selon 20 minutes .
Selon Laurent Karila, professeur d'addictologie, psychiatre à l'hôpital Paul-Brousse, « les effets sont assez similaires à ceux du cannabis au début. » Entre sensation d'apaisement et relaxante, les effets laissent ensuite leur place aux hallucinations, à « une impression que ce qui nous entoure n'est pas réel, que notre corps sort de notre corps ».
Détresse respiratoire« La grosse différence avec le cannabis, c'est qu'il y a davantage d'overdoses, qu'elles soient fatales ou non, ainsi que de complications », explique le professeur. Cette drogue, également surnommée « PTC » pour « Pète ton crâne », peut causer une dépression, des hallucinations, une tachycardie ainsi qu'une détresse respiratoire. Elle est produite par des laboratoires chinois et indiens.
Faut-il interdire le protoxyde d'azote, la « drogue du pauvre » ?
« C'est beaucoup, beaucoup plus dangereux pour la santé que le cannabis, résume le psychiatre. Et chez un jeune qui n'a pas encore un cerveau formé, le risque est
... Source LePoint.fr
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