Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Réforme des retraites : le gouvernement "choisit le blocage", dénonce Jean-Luc Mélenchon après la rencontre Borne-syndicats
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/04/2023 à 13:51

L'insoumis a dénoncé une Élisabeth Borne "radicalisée et murée dans le déni".

Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 27 mars 2023. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 27 mars 2023. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mercredi 5 avril un "gouvernement obtus qui choisit le blocage" après l'échec d'une réunion entre Élisabeth Borne et les syndicats sur les retraites.

L'intersyndicale qui combat la réforme des retraites a constaté mercredi un "échec" après une rencontre de moins d'une heure à Matignon avec Élisabeth Borne, lors de laquelle la Première ministre a refusé, selon les syndicats, le retrait du texte.

"Complet soutien à l'intersyndicale qui ne lâche rien" , a tweeté Jean-Luc Mélenchon. "Demain, à leur appel : mobilisation dans le calme et le sang-froid et grève dans tous les secteurs seront la censure populaire de ce gouvernement obtus qui choisit le blocage", a-t-il ajouté.

Borne "radicalisée"

Dans un second tweet, il insiste : "Madame Borne, radicalisée et murée dans le déni de réalité , transforme une crise sociale en crise politique par son obstination".

Pour Olivier Faure, "le gouvernement prend la responsabilité d’une fracture démocratique et enfonce le pays dans la crise. Il ne respecte ni les syndicats, ni le Parlement, ni les Français ", a-t-il ajouté, appelant lui aussi à se mobiliser jeudi "dans la rue pour faire plier le gouvernement".

"On ne lâchera pas l'affaire", a de son côté assuré la secrétaire nationale d'EELV, Marine Tondelier : "Ni l'intersyndicale, ni les partis mobilisés, ni les travailleurs, ni les Françaises et les Français largement opposés à cette réforme injuste".

Fabien Roussel, le chef des communistes a regretté que "même face une intersyndicale unie et déterminée, le gouvernement ne laisse place à aucune discussion sur la réforme des retraites", dénonçant lui aussi "la radicalisation" du gouvernement.

14 commentaires

  • 06 avril 08:37

    Rien que ralentir le train de vie de l'état et cela suffira amplement .


Signaler le commentaire

Fermer