par Sabine Siebold et Andrew Gray
Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, et le nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Alliance ont cherché jeudi à rassurer les pays membres sur la pérennité de l'engagement de Washington au sein de l'organisation transatlantique en dépit des menaces de Donald Trump.
Les ministres des Affaires étrangères des alliés européens de Washington, réunis à Bruxelles, doivent rencontrer le secrétaire d'Etat Marco Rubio, en visite au siège de l'Alliance jusqu'à vendredi, avec l'espoir qu'il dissipera leurs doutes quant à la position américaine.
Les avertissements répétés de Donald Trump visant les Européens, sommés de dépenser plus pour leur défense, interrogent sur l'avenir de l'Otan et l'architecture de sécurité du continent mise en place il y a 75 ans en lien étroit avec Washington.
Les Américains n'ont aucunement l'intention de retirer soudainement leurs forces d'Europe, a assuré Mark Rutte avant la réunion des chefs de la diplomatie de l'Alliance.
"Mais nous savons que l'Amérique, en tant que superpuissance, doit être présente sur d'autres théâtres. Il est tout à fait logique qu'il y ait ce débat et nous avons ce débat depuis de nombreuses années", a-t-il ajouté.
Matthew Whitaker, qui a pris jeudi ses fonctions de représentant permanant des Etats-Unis auprès de l'Otan "à un moment critique de l'histoire de l'Alliance", a quant à lui affirmé que "sous la présidence de Donald Trump, l'Otan sera plus forte et plus efficace que jamais auparavant".
"Mais la vitalité de l'Otan repose sur la capacité de chaque allié à faire sa juste part", a-t-il ajouté.
(Sabine Siebold, Andrew Gray, Lili Bayer, Benoit Van Overstraeten et Bart Meijer; Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Augustin Turpin)
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